L’ouest de la péninsule Antarctique est très touché par le réchauffement climatique. Son climat est naturellement plus doux que celui du reste du continent. Et l’élévation des températures l’affecte fortement.

Les zones polaires sont les plus touchées par le réchauffement climatique

La péninsule Antarctique est une chaîne de volcans et de montagnes située au nord du continent. Elle est longue de près de 1 300 kilomètres. Sur le reste du continent, qui forme un vaste plateau, les températures atteignent -96 °C. Mais sur la péninsule, elles peuvent tout à fait dépasser 0 °C.

péninsule antarctique
Louest de la péninsule Antarctique touché par le changement climatique Crédit photo Henrique Setim Unsplash

À l’heure où les températures grimpent en raison du changement climatique, l’ouest de la péninsule constitue la zone la plus touchée au monde. Elle a gagné 5 °C entre 1950 et nos jours. Les scientifiques ont d’ores et déjà affirmé que les températures des zones polaires augmentent deux à trois fois plus vite que dans le reste du monde. Cela est en partie dû à la réfraction de la lumière solaire qui est de 80 % sur les sols enneigés, et de 20 % sur les sols dénudés.

La faune et la flore de la péninsule touchées

Dans l’ouest de la péninsule, un second phénomène vient accentuer les hausses des températures. Des vents sont générés par les perturbations climatiques, et ils modifient la circulation océanique. Les eaux profondes remontent en surface, et elles sont bien plus chaudes qu’auparavant. Aujourd’hui, la saison libre de glace est plus longue de quatre-vingt-dix-huit jours que ce qu’elle était en 1979. Et la température des eaux profondes affecte également les glaces terrestres.

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La population de manchots Adélie a perdu 90 de ses effectifs Crédit photo Wikimedia Commons

La réduction de la banquise expose les eaux chaudes à un air très froid, ce qui provoque une évaporation sous forme de pluie et de neige sur le continent. Pour la flore et la faune, les conséquences sont terribles. Les paysages changent, l’eau liquide étant toujours plus abondante. Les manchots Adélie font partie des espèces touchées, qui deviennent plus vulnérables aux prédateurs. La population de manchots Adélie a ainsi perdu 90 % de ses effectifs.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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