Les chercheurs et firmes intéressées par les questions de climat semblent désormais croire en la possibilité de dépouiller notre environnement du carbone en le captant tout simplement. Un essai assez probant est en cours au Royaume-Uni, où un bus de la compagnie Go Ahead sillonne les rues de Southampton en absorbant le carbone présent dans l’air. En Italie le concept est poussé encore plus loin par la société Climeworks, qui a mis au point une centrale qui capte le CO2 et dépollue l’air.
Le carbone est partout, sous toutes les formes
Nos organismes contiennent du carbone. La grande majorité des organismes vivants en contiennent d’ailleurs également. Cette molécule est si importante qu’elle se retrouve au cœur de l’intégralité des matériaux et activités se rapportant à la vie sur terre.
Le seul problème étant que du fait de l’action de l’homme le carbone se retrouve en des proportions exagérément élevées dans notre écosystème. Avec les dégâts qu’on lui connaît sur le climat et notre santé. D’où la problématique d’une stabilisation des taux ambiants de CO2. Ce que propose Climeworks, une société qui a inauguré le 1er octobre dernier une centrale de captation du CO2 en Italie.
Climeworks ouvre une centrale à carbone en Italie
Société suisse spécialisée dans la technologie de pointe Climeworks a inauguré en début de mois une centrale de captation de carbone dans la commune de Troia.
Cette centrale devrait selon l’entreprise absorber 150 tonnes de CO2 par an. Ce qui n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de carbone qui doit être extirpé de notre environnement d’ici 2100 afin de conserver des températures acceptables. Les chercheurs parlent de 1 000 milliards de tonnes de CO2.
Le carbone capturé par cette centrale est transformé en deux produits dérivés. D’une part du méthane, réutilisé comme combustible pour chauffer les habitations. D’autre part en hydrogène utilisé pour alimenter les voitures roulant à l’hydrogène. 240 mètres cubes d’hydrogène pourraient être produits par an.