Tous les moyens sont désormais bons pour réduire les quantités de CO2 qui polluent notre environnement. Si d’une part on peut limiter les émissions en adoptant des habitudes de vie plus respectueuses de la nature, d’autre part on peut également capturer le trop-plein de CO2 présent dans notre écosystème afin de rééquilibrer la balance carbone. Au Royaume-Uni, un bus de transport en commun sert également de centrale de capture de CO2, il aspire littéralement le carbone.
Un vaste projet en cours de gestation
Le 27 septembre dernier, Pall Aerospace annonçait son récent partenariat avec l’opérateur de bus Go-Ahead. Ce partenariat visait à incorporer dans la flotte de bus de Go-Ahead un bus d’un genre particulier, capable de capturer du carbone. Ce bus test fait partie d’un vaste projet visant à mettre en circulation des bus capteurs de CO2 afin de dépolluer l’air des villes britanniques, et bientôt du monde.
Pour le test grandeur nature de la première phase d’essai c’est la ville de Southampton qui a été sélectionnée. Répondant au micro d’une chaîne locale, le directeur général de Go-Ahead soulignait implicitement que le but de ce partenariat est surtout de démontrer qu’outre le fait d’encombrer nos villes les bus pouvaient également être la solution idoine pour dépolluer l’air que nous respirons.
Un bus assez révolutionnaire
Le bus Bluestar de Go-Ahead n’est pas si extraordinaire en soi. C’est un bus somme toute normal, mais coiffé sur son toit d’un système de filtration de l’air développé par Pall Aerospace.
Ce système est pénétré par l’air, dont il récupère les particules carbonées. Selon l’entreprise britannique qui a analysé les résultats post-trajet de son dispositif, le système de captation de CO2 aurait une efficacité de 99,5 %.
Si cet essai s’avère concluant, ce sont près de 5 000 bus Go-Ahead qui seront coiffés de systèmes de captation de CO2. Tout devrait se décider le 11 novembre prochain.