Durant cette première moitié de l’été 2018 (juin à août), nous avons eu chaud. Très chaud. Et cela n’a rien d’un hasard. Les températures enregistrées ont été supérieures à celles de saison. En France, un seul été a déjà été plus chaud, et il remonte à 2003.
Des températures supérieures aux normales saisonnières
L’été 2018 se positionne donc au second rend des étés les plus chauds en France, selon Météo-France. Il se classe juste après celui de 2003 et sa canicule meurtrière. Sur la France, la moyenne des températures était de deux degrés supérieure aux normales saisonnières. L’agence a comparé les données collectées depuis 1959 sur les mois de juin à août.
Cet été s’est distingué par une importante vague de chaleur qui a frappé tout le pays du 24 juillet au 8 août. Si quelques rafraîchissements se sont fait ressentir ponctuellement, les températures sont restées au-dessus des normales de saison. C’est dans le quart nord-est de la France qu’elles ont le plus augmenté.
Un manque de pluie sur la France ?
De la région parisienne au nord de la France, les températures ont aussi beaucoup augmenté. L’écart de température par rapport à la normale de 2018 s’est nettement rapproché de celui de 2003. Par exemple, les relevés ont indiqué plus de 30 °C durant 26 jours non consécutifs à Paris, selon Météo-France. En 2003, cette chaleur aura duré 21 jours non consécutifs. Il en est de même à Lille, et dans quelques autres petites villes.
Par ailleurs, les précipitations présentent un bilan un peu plus contrasté. Elles se sont essentiellement concentrées sur la Bretagne, le sud de l’Aquitaine, les pays de la Loire et Midi-Pyrénées. La région méditerranéenne a également connu un excédent de précipitations. En revanche, sur le centre du pays, des côtes normandes au nord-est de la France, les pluies ont été déficitaires. Enfin, en moyenne, la pluviométrie serait déficitaire sur tout le pays durant l’été 2018.