Les scientifiques estiment que neuf des treize plus anciens baobabs d’Afrique sont partiellement ou entièrement morts ces dernières années.
La disparition de baobabs d’âges millénaires
Pour les chercheurs, il est très inquiétant d’assister à la mort de plusieurs arbres millénaires. Ils souhaitent alerter sur la disparition de certains des plus vieux arbres du continent africain avec une étude publiée le lundi 11 juin. Ces scientifiques supposent que la cause principale de ce phénomène serait le réchauffement climatique.
Les grands baobabs africains ont commencé à disparaître au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Ces quinze dernières années, leur mort s’est considérablement accélérée en raison des températures qui s’élèvent et de la sécheresse. Au cours des douze années passées, ce sont neuf des treize plus vieux baobabs qui sont totalement ou partiellement morts, conclut l’étude.
La région se réchaufferait très rapidement
Parmi les arbres disparus se trouvent trois monstres emblématiques : l’arbre de Platland qui se trouve en Afrique du Sud et qui est l’un des plus gros du monde (son tronc mesure dix mètres de diamètre) ; Panke, que l’on trouve au Zimbabwe et qui est aussi le plus vieux baobab du monde (2 450 années de vie) ; et Chapman du Botswana qui est classé monument national.
À l’origine, les scientifiques ont étudié soixante des plus grands baobabs afin de percer le secret de leur longévité. Ils ont alors découvert avec une très grande surprise leur disparition. Avant de débuter leur étude, ils ont appris la disparition du baobab Grootboom. Mais ils ont pensé qu’il s’agissait d’un événement isolé. Les chercheurs affirment que ces décès n’ont pas été engendrés par une épidémie. Ils suggèrent en revanche que le réchauffement climatique aurait affecté la capacité des arbres à survivre dans leur habitat. La région où se trouvent ces baobabs serait particulièrement touchée par le changement climatique.
Ça vous a plu ? 4.5/5 (26)