L’étude en question a été publiée sur Orb Media et conduite par des chercheurs dans un total de neuf pays différents. 93 % des échantillons testés contiennent du polypropylène, du polytéréphtalate d’éthylène et du nylon.
Des particules retrouvées dans l’eau en bouteille
Sherri Mason, enseignante à l’université d’État de New-York, a mené l’étude. Elle a mis en évidence la présence de 10,4 particules de plastique en moyenne dans chaque litre d’eau. Elles mesurent toutes environ 0,10 millimètre. Il s’agit de particules potentiellement dangereuses comme le nylon, le polypropylène et le polytéréphtalate d’éthylène.

Ce phénomène n’est pas cantonné à une région en particulier. Les mêmes particules de plastique ont été retrouvées dans les bouteilles d’eau de plusieurs autres pays comme l’Iran, le Liban ou encore les États-Unis. Au total, 259 bouteilles d’eau différentes ont été testées. Des marques prestigieuses sont concernées : Nestlé Pure Life, San Pellegrino, Aqua, Évian, Dasani… Pour le moment, le danger pour les consommateurs reste inconnu.
L’eau du robinet aussi concernée
Sherri Mason pense que cela vient du processus d’embouteillage. Pourtant, l’étude met aussi en évidence la présence de particules de plastique dans l’eau présente dans les bouteilles en verre. Si l’on peut penser que consommer l’eau du robinet constitue une solution, il n’en est rien. Une autre étude parue dans Orb Media en 2017 a révélé la présence de microparticules de plastique dans l’eau du robinet, même si elles le sont en quantités moindres.

En tout, 159 échantillons d’eau du robinet ont été testés. Ils provenaient de pays différents comme l’Équateur, l’Ouganda, les États-Unis, l’Indonésie et divers pays européens. 83 % d’entre eux présentaient des particules de plastique. Ce sont les États-Unis qui possèdent le plus haut taux de contamination. Les divers types d’eau que nous consommons semblent donc concernés. Il faudra encore attendre pour connaître les répercussions possibles sur notre santé…