Vous comme nous aurons probablement remarqué l’élévation des températures moyennes dans nos villes via les bulletins météo. Nous aurons également cru remarquer la fragilité de notre climat, qui ne respecte désormais plus aucune saison dans certains pays. Pour expliquer ces phénomènes, les gouvernants et des scientifiques ont étiqueté le changement et l’altération de notre climat comme étant les conséquences de l’effet de serre.
C’est quoi exactement l’effet de serre que l’on entend et lit un peu partout sur Internet, à la télévision et même dans les affichettes dans nos rues ? Nous vous proposons un billet pour tout comprendre ou presque de l’effet de serre et ses conséquences.
Une planète bénie dont le climat a apparemment perdu la raison
A contrario d’autres planètes de notre galaxie ou même de l’univers, aux températures extrêmes, soit très chaudes soit très froides, la Terre revêt la particularité d’avoir à sa surface des températures suffisamment stables, permettant à la vie humaine de prospérer.
Seulement, cette réalité tend à devenir quelque peu étriquée depuis quelques années, à cause du fait que le climat de la planète bleue s’altère au point d’accélérer la fonte des glaciers situés aux pôles, de favoriser l’augmentation du niveau de la mer et de modifier le quotidien de populations vivant dans des régions devenant encore plus arides que par le passé, notamment en Afrique, ou susceptibles de disparaître de la carte du fait de la montée des eaux, comme diverses îles de l’océan Indien. Mais aussi l’acidification des océans et mer conduisant à la destruction des barrières de coraux.

La stabilité des températures à la surface de notre planète est une réalité principalement due à notre atmosphère, dont l’une des couches nous protège, nous maintient dans un environnement propice à notre développement naturel. Cependant, depuis quelques décennies, plus de 95 % des scientifiques intéressés par les questions de climat s’accorderaient à dire que, du fait des activités de l’homme, cette couche de notre atmosphère qui nous protège s’est dégradée au point de ne plus pouvoir nous protéger efficacement contre les éléments nocifs pour notre climat.
La principale conséquence étant la survenue du réchauffement climatique et subséquemment les conséquences suscitées. Pour comprendre ce réchauffement climatique, il est important d’en comprendre le mécanisme s’expliquant par l’effet de serre.
L’effet de serre, c’est quoi au juste ?
Toute matière, vivante ou non, émet un rayonnement. Y compris nos organismes. À plus grande échelle, la Terre elle aussi émet un rayonnement, de même que la matière contenue dans le vide de l’espace nous entourant. Pour assurer ses fonctions d’habitat pour l’humanité, la Terre doit chaque jour maintenir un certain équilibre entre la quantité de rayonnements qu’elle émet en direction de l’espace et celle que bombarde à sa périphérie la matière contenue dans l’espace. Principalement le Soleil.
Seulement, du fait de la dégradation de la couche de l’atmosphère nous protégeant, la Terre a désormais depuis quelques décennies tendance à recevoir plus de rayonnements depuis l’espace qu’elle n’en réfléchit vers celui-ci. Ce rayonnement étant chargé de rayons ultraviolets et infrarouges.

En temps normal, le rayonnement que reçoit la Terre est à 30 % réfléchi immédiatement dans l’espace par les nuages, les glaciers et autres surfaces réfléchissantes situées à la surface de notre planète, dont le sable (entre autres). Les 70 % de rayonnement restants étant eux absorbés par les océans, le sol et l’atmosphère. Au fur et à mesure que ceux-ci absorbent ce rayonnement, ils le transforment en rayonnement thermique infrarouge ensuite dirigé vers l’espace.
Le problème se situerait à ce niveau, puisque justement du fait de nos activités génératrices de gaz, notamment le dioxyde de carbone, l’oxyde nitreux ou le méthane, ce rayonnement thermique infrarouge se retrouverait piégé dans notre atmosphère, amplifiant un cercle vicieux assez diabolique aboutissant au réchauffement climatique. C’est l’effet de serre, et ces gaz sont appelés gaz à effet de serre.

Le mécanisme se rapproche comme on le comprend aisément de celui d’une serre dont le rôle est de piéger la chaleur dans l’enceinte d’un espace de culture, pour faciliter le développement des plantes. La seule différence est que nous sommes moins bien protégés contre les rayonnements solaires infrarouges et ultraviolets que ces plantes, et nous en avons moins besoin qu’elles.
La conséquence directe serait la rupture de l’équilibre entre la quantité de rayonnement reçue par la Terre, et la quantité effective qu’elle renvoie dans l’espace.
D’où viennent les gaz à effet de serre ?
La combustion d’énergies fossiles est la principale source d’émission de gaz à effet de serre. Parmi ces énergies, on cite principalement les hydrocarbures en général, l’essence en particulier, mais aussi le charbon qui causerait beaucoup de dégâts dans notre environnement.

Ceux-ci libèrent des quantités impressionnantes de CO dans notre atmosphère. Il est important de savoir qu’il s’agit du principal gaz à effet de serre, et que sa concentration dans notre environnement et notre atmosphère aurait crû de plus de 40 % depuis les années 1 800.