Les OGM, on connaît tous. Leur nocivité sur notre santé, on en parle en long et en large dans les médias. Mais que sait-on exactement des OGM ? Et s’ils étaient, pour quelques-uns d’entre eux, bons pour notre santé finalement ? Ce serait le cas du maïs génétiquement modifié, qui serait non seulement inoffensif, mais également meilleur pour notre organisme que son équivalent naturel. Cela peut paraître fou, mais il s’agirait là des conclusions de scientifiques italiens, se fondant sur des résultats de recherches.
Une affaire de champignons
Pour en arriver à cette conclusion, Elisa Pellegrino – en collaboration avec des collègues de l’École supérieure Sainte-Anne de Pise et de l’université de Pise – s’est aidée d’études, publications et autres résultats de recherches compilés sur les OGM depuis leur avènement, jusqu’en 2016.
Ces chercheurs expliquent en effet qu’aussi bien le maïs OGM que le non OGM sont sujets à l’invasion par de micro-champignons affectant principalement les cultures de céréales, les mycotoxines. Ces dernières, toxiques pour l’organisme, mutagènes et même cancérigènes, se retrouveraient dans de trop fortes proportions dans les plants de maïs, entre autres.
Cependant, leur teneur serait 28,8 % moins élevée sur le maïs OGM que chez son versant naturel. Le rapport de l’étude ne se limite pas à cela, puisqu’il fait état de la présence dans le maïs transgénique de 30,6 % en moins de fumonisine et 36,5 % en moins de trichothécènes. Ces trouvailles sont attribués au fait que le maïs OGM, en raison de la modification de son génome, résisterait mieux aux attaques des insectes. La plante y gagnerait, notre corps également.
OGM, pas que des bénéfices sanitaires
Chaque année, seule une infime partie du maïs planté est récolté. Du fait justement de la présence d’insectes, qui rendent les plantes vulnérables aux champignons. C’est un énorme manque à gagner pour les fermiers, qui perdent ainsi des bénéfices non négligeables.
L’étude conclut en soulignant le fait que la culture du maïs OGM accroîtrait le rendement des exploitations agricoles de maïs de 5,6 à 24,5 % par rapport à son versant naturel.