Plus de 41 % des fruits et légumes non bio que nous consommons sont contaminés par des pesticides selon des chiffres publiés cette semaine par l’ONG Générations Futures. Selon cette organisation qui s’est appuyée sur une enquête menée depuis 5 ans par la DGCCRF, plus de 73 % des échantillons prélevés pour l’étude contenaient des produits chimiques.
Les consommateurs ne savent pas qu’ils achètent des fruits contaminés
« Chaque jour, nous ingurgitons beaucoup de pesticides, c’est une situation que tout le monde savait déjà », a précisé l’ONG dans un communiqué. Mais ce que l’on ignorait, c’était quels fruits et légumes exactement pouvaient contenir le plus de produits toxiques. Pour mener son étude, l’association a analysé un peu plus de 52 fruits et légumes prélevés un peu partout en France.
Générations Futures s’est fait connaître récemment en menant une enquête sur les fraises, les salades et le muesli. Mais, pour cette fois, l’ONG a décidé de confronter les chiffres issus de l’enquête de la DGCCRF. C’est un organisme gouvernemental qui effectue une mission de surveillance des produits alimentaires.
C’est ce qui a motivé l’ONG pour prendre en main les résultats de l’enquête de la DGCCRF, ce qui lui a permis de faire un état des lieux et de déterminer les fruits et légumes les plus contaminés.
Raisins et céleris : les fruits et légumes les plus contaminés
Dans le haut du tableau des fruits contaminés, figure en bonne place le raisin, dont plus de 89 % contaminés par les substances toxiques selon Générations Futures. On note aussi la présence au sommet de la clémentine, mandarine, cerise, pamplemousse et fraise. En revanche, les fruits les moins contaminés sont les prunes, les kiwis ou encore les avocats.
Pour les légumes, les plus contaminés sont les céleris à branche et les herbes fraîches. À l’inverse, c’est le maïs qui occupe le bas du tableau avec 2 % de produits contaminés aux pesticides. Le plus inquiétant dans cette étude est que la toxicité de ces fruits et légumes figurant dans le haut du tableau dépasse le seuil fixé par l’Union européenne qui varie selon les substances et les aliments.