La société française contemporaine est ultra-connectée. 73 % des Français ont un smartphone. Il faut encore y ajouter les tablettes et le ordinateurs. C’est une tendance générale dans les pays occidentaux ou riches. Mais toute la planète n’est pas logée à la même enseigne en matière d’accès à Internet…
Des régions riches et connectées
Ce n’est pas très surprenant. Les États les plus connectés sont généralement les plus riches de la planète. Les pays occidentaux et industrialisés sont très bien lotis. Divers paradis fiscaux affichent eux aussi un taux de connexion important. Des questions géographiques ont aussi un rôle à jouer.
Les chiffres dépassent les 90 % d’habitants connectés en Corée du Sud, au Danemark, en Islande, au Japon, en Norvège, au Royaume-Uni et en Suède. C’est aussi le cas de l’Andorre, d’Aruba, des Bermudes, de Gibraltar, du Liechtenstein, du Luxembourg, des Malouines et de Monaco. Il faut y ajouter Bahreïn et le Qatar.
On est au-delà des quatre cinquièmes en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Belgique, au Canada, en Estonie, en Finlande, en France, en Irlande, en Nouvelle-Zélande aux Pays-Bas et en Suisse. C’est également le cas d’Anguilla, des Émirats arabes unis, de Hong Kong, de Macao, de Niué et de Singapour. Pour l’Hexagone, voici comment étaient utilisés les réseaux sociaux en 2017 :
Le pourcentage reste supérieur à 70 % dans – grosso-modo – le restant de l’Europe. Mais aussi en Arabie Saoudite, en Azerbaïdjan, aux États-Unis, en Israël, au Liban en Malaisie et en Russie. Parmi les petites nations, nous trouvons Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, Brunei, les îles Caïmans, Guam, le Koweït, Porto Rico, Saint-Christophe-et-Niévès, Taïwan ainsi que Trinité-et-Tobago.
Les 60 % sont dépassés pour une bonne partie de l’Amérique latine. Il s’agit de l’Argentine, du Chili, du Costa Rica et de l’Uruguay. Mais on trouve aussi l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Grèce, l’Italie, le Monténégro, le Portugal et la Serbie. Ajoutons-y l’Arménie, la Jordanie, l’Oman, la Palestine et la République dominicaine. Parmi les micro-États, il y a l’île de Man, Guernesey et le Vatican.
Un monde où Internet n’a pas percé
C’est l’Amérique qui continue de servir de transition. Dans de nombreux pays, plus de la moitié des habitants sont connectés : Brésil, Colombie, Équateur, Grenade, Mexique, Montserrat, Panama, Paraguay, Saint-Vincent, Venezuela, îles Vierges des États-Unis… Mais c’est aussi le cas de la Bulgarie, du Kosovo, de la Roumanie, de Saint-Marin et de l’Ukraine en Europe. Vers l’Asie, nous croisons l’Iran, la Chine, les Philippines et la Turquie. Sont également concernés l’Afrique du Sud, le Maroc, les Maldives, Maurice et les Seychelles.
On descend à un peu plus de 40 % pour le Belize, Bhoutan, Cap-Vert, Fidji, Gabon, Géorgie, Jamaïque, Jersey, Ouzbékistan, Pérou, Sainte-Lucie, Surinam, Thaïlande, Tunisie, Tuvalu et Vietnam. À peine plus du tiers à Cuba, en Bolivie, en Égypte, au Ghana, au Guatemala, au Guyana, en Namibie, en Syrie et au Sri Lanka…
On change d’échelle avec la fourchette 20-30 %. Nous y rencontrons le reste de l’Amérique latine. Viennent ensuite des pays africains : Bostwana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée équatoriale, Kenya, Lesotho, Nigeria, Ouganda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Soudan, Swaziland, Zambie, Zimbabwe. Et des États arabiques ou asiatiques : Cambodge, Inde, Indonésie, Irak, Laos, Mongolie, Myanmar, Timor oriental, Yémen.
Entre 10 et 20 %, nous croisons des nations africaines ou du centre de l’Asie. Il s’agit des Angola, Bénin, Burkina Faso, Djibouti, Éthiopie, Gambie, Libye, Mali, Mauritanie, Mozambique, Népal, Pakistan, Rwanda, Sierra Leona, Tadjikistan, Tanzanie, Togo et Turkménistan…
Internet est quasiment inexistant dans le reste de l’Afrique. Le même sort concerne l’Afghanistan, les Comores et la Papouasie-Nouvelle-Guinée (ainsi que les îles Salomon). Ne parlons même pas des îles Christmas, Cook et Cocos ou des Samoa américaines… Logiquement, aucune donnée précise n’est disponible pour la Corée du Nord. D’une manière générale, l’accès à Internet se démocratise peu à peu.