La fondation Ellen MacArthur a publié en début du mois un rapport qui souligne les dégâts environnementaux liés à l’industrie de la mode. Elle propose donc un plan d’action pour y remédier.

Un camion de vêtements brûlé chaque seconde

La fondation explique sur son site que la mondialisation de l’industrie textile implique que les vêtements sont conçus, fabriqués et vendus dans des pays différents, et de façon très rapide. De plus, depuis le début du siècle dernier, ils sont considérés comme « jetables ». Selon la fondation, la production de vêtements a doublé en seulement 15 ans (entre 2000 et 2015).

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Crédit photo : Ellen MacArthur

De plus, les consommateurs jettent l’équivalent de 460 milliards de dollars de vêtements encore en état d’être portés chaque année. Les estimations révèlent alors qu’un camion de vêtement est mis en décharge ou brûlé à chaque seconde. La surproduction de vêtements et le manque de solutions de recyclage engendrent des conséquences sur l’environnement. Les étapes de la fabrication, le transport et la destruction des vêtements émettent chaque année 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre.

Des vêtements plus durables et recyclés de façon systématique

Ainsi, avec son rapport baptisé « a new textiles economy : Redesigning fashion’s future » (comprenez : « une nouvelle économique des textiles : redessiner le futur de la mode »), la fondation souhaite apporter des réponses concrètes aux problèmes environnementaux provoqués par l’industrie de la mode. Selon elle, ce modèle de production ne peut pas perdurer et il est urgent de le changer. Pour cela, la fondation Ellen MacArthur a conçu un plan d’action qui se fonde sur une économie circulaire.

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Crédit photo : Shanna Camilleri – Unsplash

Les vêtements doivent donc être conçus de façon plus durable, et être systématiquement recyclés. Leur utilisation pourrait être optimisée grâce aux systèmes de location de vêtements. Enfin, les consommateurs devraient être encouragés à acheter localement, afin de limiter les émissions liées aux transports. Ce plan d’action vise à limiter l’impact environnemental de l’industrie de la mode, réduire les microfibres rejetées dans l’océan et, enfin, faire économiser 422 millions d’euros par an aux consommateurs.

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