Le sport et l’écologie sont deux domaines que l’on peine souvent à réunir. Cependant, les créateurs du « Human Power Plant » sont parvenus à faire des salles de sport des lieux de production d’électricité propre.

« Human Power Plant »

Melle Smets et Kris de Decker, deux artistes néerlandais, ont eu l’idée de transformer les salles de sports en centrales électriques. Ce projet est né du besoin de l’Université d’Utrecht de réduire l’empreinte carbone. L’établissement souhaite la ramener à zéro d’ici 2030.

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Crédit photo Thinkstock Images

Les étudiants sont mis à contribution pour produire de l’énergie à destination de l’Université. En effet, selon les créateurs du concept, cinq minutes de sport permettent la production de 15 Wh d’énergie. Cela équivaut à trois heures de lumière. Un être humain serait donc en mesure de produire quotidiennement la même quantité d’énergie qu’un panneau solaire d’un mètre carré. L’installation de salles de sport adaptées pourrait ainsi permettre à un immeuble de 22 étages de s’autoalimenter en électricité, et ce grâce à la participation de ses habitants.

La valorisation des déchets alimentaires

L’objectif du concept « Human Power Plant » n’est pas uniquement d’acquérir l’autosuffisance électrique. Les deux artistes à son origine ont prévu encore plus pour les étudiants de l’université. En plus de produire quotidiennement de l’électricité, ils seront invités à valoriser l’ensemble de leurs déchets alimentaires. Ainsi, les restes ne partiront plus à la poubelle, mais seront transformés en biométhane.

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Crédit photo Toa Heftiba Unsplash

Les étudiants seront amenés à tester plusieurs nouveaux concepts dans les années à venir. Le programme se compose entre autres de cuisinières sans feu, de machines à laver cinétiques, de sous-vêtements thermiques et même de douches à échange de chaleur.

L’initiative pourrait être développée dans plusieurs autres universités à travers le monde, mais également dans quelques grandes villes. L’urgence de la transition énergétique oblige chacun à prendre ses responsabilités vis-à-vis de sa consommation quotidienne et donc d’agir en faveur de l’écologie.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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