Le biologiste Edward Osborne Wilson pense qu’il est encore possible de sauver 85 % des espèces de l’extinction. Selon lui, la solution serait de diviser la Terre en deux.
Sauver la faune en divisant la planète
L’urgence est bien réelle, et certains spécialistes tentent de trouver des solutions potentielles à la sauvegarde des espèces menacées. L’inventeur de la sociobiologie s’est lui aussi penché sur le problème de l’extinction de masse qui menace les espèces animales. Pour solution, il préconise de séparer la planète en deux. Mais plus spécifiquement, cela signifie qu’il faudrait transformer la moitié de la planète en réserves naturelles.
En 2015, le biologiste déclarait : « Ce n’est que par la préservation de bien plus d’espaces naturels, bien plus que prévu, que l’extinction peut être ramenée à un niveau tenable. » En théorie donc, cette mesure pourrait très bien être une solution viable à l’extinction massive des espèces. À l’heure actuelle, 3,4 % des aires marines et 15,4 % des aires terrestres sont protégées dans le monde. On est donc bien loin des 50 % préconisés par E.O. Wilson.
Les implications de cette mesure critiquées par certains scientifiques
Bien que l’idée puisse sembler logique pour beaucoup, d’autres scientifiques ne sont pas cet avis. Certains d’entre eux critiquent les implications de la mise en place d’une telle mesure. Les professeurs Robert Fletche et Bram Büscher écrivaient alors, en janvier 2016 : « Cela impliquerait de conduire de force une population humaine drastiquement réduite dans des zones urbaines de plus en plus surpeuplées, gérées de manière oppressive et technocratique. »
Bien sûr, sans une mise en pratique de la mesure, difficile de dire ce qu’il serait réellement possible de sauver. Ni même si elle serait techniquement réalisable. Néanmoins, cette possible solution apportée par le biologiste E.O. Wilson soulève une autre question : les réserves naturelles déjà présentes sont-elles assez étendues ?