La conférence COP 23 lancée il y a deux semaines a pris fin ce vendredi 17 novembre 2017. Le bilan est mitigé notamment parce que les pays représentés n’ont signé aucun accord important.
Aucun accord important signé lors de la conférence
Les organisations, scientifiques spécialisés et militants écologiques attendaient beaucoup de cette conférence. Il s’agissait même pour certains de la « dernière bonne occasion » d’agir pour le climat. La déception est au rendez-vous puisqu’aucun accord important n’a été signé par les États. Néanmoins, une prochaine conférence pour le climat devrait avoir lieu en 2018. Selon la ministre fédérale allemande de l’Environnement, Barbara Hendricks, il était déjà établi qu’aucun accord ne serait signé à Bonn. Il ne s’agissait pour le gouvernement allemand que d’une « étape intermédiaire dans la mise en œuvre de l’accord de Paris ».
Une seule avancée réalisée est encourageante. Près de vingt pays, dont le Canada, la France et le Royaume-Uni, s’engagent à opérer une sortie d’une énergie fossile particulièrement polluante : le charbon. L’Allemagne, qui produit encore la majorité de son énergie grâce au charbon n’a pas l’intention prochaine d’en sortir.
Des sonnettes d’alarme tirées par les discours, mais aucune aide prévue pour les pays pauvres
Les discours réalisés par la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron constituent un temps fort de la conférence. Ces deux leaders sont les seuls dirigeants des pays européens à avoir fait le déplacement.
Selon le président français « le seuil de l’irréversible a été franchi, les équilibres de la planète sont prêts à rompre ». Cependant, malgré l’avertissement, aucune aide financière pour les pays les plus pauvres subissant les effets du changement climatique n’a été faite. Un nouveau sommet sur le climat aura lieu le 12 décembre prochain. De nouveaux espoirs se fondent sur cette nouvelle rencontre et beaucoup espèrent y voir naître de réels engagements.