En l’espace de seulement trois ans, le nombre de sites naturels inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO se trouvant exposés aux dégâts liés au changement climatique a quasiment doublé.
Un terrible constat : 7 % en danger critique
Tandis que la 23 COP se déroulant à Bonn, en Allemagne, prend fin aujourd’hui, l’Union internationale pour la conversation de la nature a voulu attirer les regards des principaux dirigeants présents sur la menace qui pèse sur les sites naturels classés à l’UNESCO.
On compte actuellement 241 sites naturels classés au patrimoine de l’UNESCO. L’UICN décompte 62 de ces 241 sites comme étant directement menacé par le réchauffement climatique et les changements qui l’accompagnent. Cela représente donc 29 % des sites, dont 7 % sont considérés comme en danger critique. L’urgence est réelle, et les conséquences souvent désastreuses.
Une mauvaise gestion et une négligence des sites points du doigt
Parmi les sites menacés, on retrouve les Everglades aux États-Unis, le Wulingyuan situé en Chine, le parc de Plitvice en Croatie ainsi que la biosphère du papillon monarque au Mexique. Ces lieux font directement face à la pollution et la montée des eaux. Mais également à la hausse des températures moyennes, la déforestation et toute autre dégradations liées aux changements du climat.
Mais il n’y a pas que le réchauffement climatique qui est en cause. Beaucoup dénoncent la mauvaise gestion des sites ainsi que leur négligence. Un membre de la Commission des zones protégées de l’IUCN, Mike Wong : « Le patrimoine mondial identifie ces zones, ces sites qui sont les trésors d’un pays particulier. C’est la fine fleur d’un pays ». Enfin, il ajoute que la connaissance de ces sites est un privilège et il finit par interroger sur les mesures à prendre pour que les prochaines générations aient la chance d’en profiter également.