Les deux acteurs mondiaux de l’énergie, EDF et General Electric se sont effondrés en Bourse. Le résultat de l’annonce de résultats pas franchement bons.
L’Afrique : un immense potentiel énergétique
Le continent africain est une grande surface éteinte, lorsque le soleil décline. Sur le 1,1 milliard d’habitants qui sont encore privés d’électricité dans le monde, 90 % se trouvent en Afrique. Cependant, le continent présente encore un immense potentiel énergétique inexploité. L’Agence internationale de l’énergie (l’AIE) annonce que d’ici à 2030, le chiffre devrait être divisé par deux.
Tous les secteurs sont en train de devenir électriques. Et le potentiel que représente l’Afrique devrait mener les industriels qui sont positionnés sur ce marché vers des sommets. Néanmoins, il n’en est rien. Cette semaine, les deux plus gros acteurs mondiaux de l’énergie se sont complètement effondrés en Bourse. EDF a revu ses prévisions de résultats à la baisse, tandis que General Electric annonçait une restructuration massive. De même, son principal concurrent, Siemens (Allemagne) dévoilait un large plan de suppression d’effectifs.
Repartir sur des bases d’énergies renouvelables
La transition énergétique s’opère et devient de plus en plus pressante. Aussi, les acteurs énergétiques doivent suivre la tendance. De ce fait, la transition se symbolise par l’abandon progressif des énergies fossiles aux profits des renouvelables. D’après l’AIE, en 2016, environ 316 milliards de dollars, soit 270 milliards d’euros, ont été investis dans le secteur des énergies renouvelable.
D’autre part, la 23 COP qui se déroule actuellement se termine prochainement. Des mesures devraient être prises pour favoriser la transition énergétique pour les années à venir. La question de l’exploitation des énergies fossiles s’y pose également. Tandis que les États-Unis en font encore la promotion et refusent de s’en séparer, les scientifiques et manifestants luttent pour qu’on les mette enfin de côté. Quoi qu’il en soit, EDR, General Electric et Siemens vont devoir opérer à des changements s’ils veulent remonter la pente et exploiter le marché de l’électricité qui s’opérera rapidement en Afrique.