10 millions de tonnes. C’est le nombre que les Français gaspillent chaque année en produit alimentaire. Plus de 10% de ce nombre concerne de la nourriture encore consommable, ce qui revient à 18 kilos de nourritures propres à la consommation jetés par Français et par an.
Ces dernières années, le Danemark a mis les bouchées doubles afin de réduire drastiquement le gaspillage alimentaire et leurs efforts ont porté leurs fruits étant donné qu’en 5 ans, les Danois ont réduit de 25% leurs déchets alimentaires. Mais quels sont leurs secrets ? Qu’ont-ils mis en place afin de pallier à cet énorme gouffre financier ?
Les changements de mentalité ne se font pas du jour au lendemain. L’État danois a donc décidé de prendre les choses en main, et ce dès le plus jeune âge afin de changer les mentalités en profondeur et à long-terme. La première action mise en place a été de donner des cours obligatoires à tous les enfants âgés entre 6 et 10 ans et leur faire comprendre les enjeux de la lutte contre le gaspillage alimentaire de manière intéressante et ludique. Des sorties scolaires sont régulièrement organisées par les écoles où les jeunes danois sont emmenés visiter des fermes ou encore des élevages d’animaux afin de visualiser concrètement le travail quotidien très rude des agriculteurs et des fermiers. Aussi, cela permet de leur faire prendre conscience des dessous de ce qui arrive dans leur assiette à la cantine. Ce type de sorties est éducatif tout en ayant un caractère ludique. Les jeunes danois représentent les futurs adultes de demain, et cela, le gouvernement l’a bien compris.
Une autre action qui a fait son petit effet est l’arrivée d’applications smartphones permettant aux Danois d’acheter des aliments destinés à être jetés à la poubelle mais encore consommables pour plusieurs jours à des prix largement inférieurs à leurs prix d’origines. La plus connue reste « TooGoodToGo », application largement reconnue et utilisée au Danemark. Que cela soit des boulangeries, des restaurants de sushis, des fast-food indépendants ou encore de petites boutiques alimentaires, chacun peut être membre tant que les produits sont alimentaires et encore consommables. L’application a un tel succès qu’il faut se montrer très rapide afin de réserver à un « panier repas ». Ces « paniers » peuvent être récupérés juste avant la fermeture des magasins.
Aussi, le bio qui était autrefois considéré comme réservé aux personnes les plus aisés est désormais accessible à tous, même aux budgets les plus restreints, notamment les étudiants. Les prix des produits biologiques ont largement été réduits au cours des années et les mentalités danoises en matière d’alimentation tendent désormais beaucoup plus vers le côté sain des produits. Le bio est proposé par toutes les enseignes, que cela soit des magasins hard-discount ou des supermarchés plus classiques, toutes les chaînes proposent leurs propres produits bio, appelés « øko ».
Le bio joue un rôle important car le fait de jeter un aliment biologique affecte plus une personne que de jeter un aliment non bio. Les produits biologiques contribuent donc à la baisse du gaspillage alimentaire.
Enfin, de très nombreux supermarchés proposent, quelques heures avant leur heure de fermeture, de nombreux produits comme du pain, des gâteaux, des fruits etc. à des prix réduits car ils sont censés être jetés à la poubelle. Il s’agit donc d’une autre initiative qui permet de lutter contre le gâchis alimentaire.
Les Français ont encore du chemin à parcourir bien que de nombreuses initiatives voient aussi le jour, dans le même style que TooGoodToGo (d’ailleurs disponible en France) et l’État essaye de sensibiliser la population à consommer certains aliments encore propres à la consommation même après leur date de péremption, comme les yaourts par exemple.
Article proposé par Paul Vignes, rédacteur pour l’entreprise danoise Trendhim.
bonjour ARRÊTEZ de dire les français ceci ,les français cela… je suis français et nullement concerné par toutes vos statistiques a la noix!!! on ne gaspille rien chez moi j’ai mes panneaux solaires pour l’électricité,je récupère l’eau de pluie pour ma consommation,j’ai des toilettes sèches que je remets dans mon sol au bout de trois ans,toute mon exploitation agricole est bio,naturelle et le seul amendement c’est le crottin de mes deux poneys que je composte,les légumes que je ne peux vendre c’est mes lapins qui les mangent et les surplus repartent dans le sol.je pourrai continuer mais j’arrête là car sinon ce sera un roman alors arrêtez SVP de toujours généraliser …