Deux courants de l’écologie sont aujourd’hui au cœur de toutes les discussions. D’une part les véhicules électriques, et d’autres parts, les produits biodégradables. Et si on alliait les deux concepts pour créer une voiture à la fois électrique et 100% biodégradable et recyclable ? C’est la prouesse qu’on réussi des étudiants en ingénierie de l’Université d’Eindhoven, aux Pays-Bas et baptisée Lina.
Se destinant avant tout aux fans de genre, la voiture est à même de remplacer sa Peugeot thermique de tous les jours, sans grande peine, et c’est tout le monde qui y gagne.
Pour le respect de l’environnement
Cette prouesse, on la doit à un groupe d’étudiants de l’Université de Technologie de Eindhoven, chez le voisin hollandais. En effet, ces derniers ont eu l’idée de créer la voiture la plus respectueuse de l’environnement possible, et l’ont baptisée Lina.
Non, ce n’est le nom de la petite-amie d’aucun des membres du groupe. La voiture fut présentée sous forme de prototype durant la Dutch Technology Week qui se tint en mai dernier.
Assumant que les concepteurs développent déjà des véhicules propres et respectueux de l’environnement de nos jours, le groupe rappelle quand même que les matériaux utilisés pour leur conception sont le plus souvent issus d’un circuit moins propre, générant d’importantes quantités de CO2.
D’où leur idée de créer une voiture hautement respectueuse de la nature, faite à base de matériaux 100 biodégradables et recyclables.
A quoi ressemble une voiture 100% biodégradable ?
En effet, on doit se dire en lisant ce titre que la Lina est incapable de tenir la route, ses roues ne tenant même pas sur la route, ses sièges se dévissant au bout de quelques minutes sur route, mais en fait il n’en est rien puisque ce véhicule est tout à fait apte à la conduite aussi usuelle soit-elle, au quotidien.
Pour sa conception, les étudiants se sont principalement basés sur des matériaux à base de lin et de d’acide polyactique (PLA). Pour rappel, il s’agit de produits issus de la fermentation d’amidon, le plus communément utilisés pour produire du plastique biodégradable. Ces matériaux sont donc à même d’être recyclés, et voués à d’autres desseins.
La principale conséquence est le poids de la voiture. La Lina ne pèse que 310 kg, contre 1500 kg en moyenne pour des voitures conventionnelles. Les seules parties non assimilables par des organismes biologiques étant les suspensions.
La Lina est propulsée par un pack de trois batteries au lithium-ion. Dotée d’une autonomie de 100 kilomètres, la Lina peut atteindre jusqu’à 80 kilomètres-heure.
Mais…
La Lina n’est pas en l’état commercialisable, puisqu’elle n’a pour l’heure, pas encore passé les crash-tests.
Cependant, il s’agit d’une initiative permettant de constater que rien ne peur freiner le progrès et que les perspectives dans le domaine de l’écologie n’ont même pas encore commencées à être explorées.