Le gaspillage, on dirait qu’il s’agit d’un problème pour certains, et « rien du tout » pour d’autres. On pense là à ces supermarchés et grandes surfaces préférant jeter ou incinérer les restes invendus de nourriture, plutôt que d’en faire don aux associations dans le besoin. L’exemple le plus criant est celui de H&M, cette marque adulée de toutes les tranches d’âge, qui brûlerait pour l’équivalent de 12 tonnes de vêtement invendus, chaque année.
H&M, c’est un second scandale en 3 ans
H&M, le géant suédois de la mode à petit prix, est une marque habituée aux scandales en tous genres. Déjà accusée en 2014 d’utiliser quantités astronomiques de produits chimiques dans la fabrication de ses vêtements, cette dernière fait face aujourd’hui à des accusations de la part de journalistes danois, qui, preuve à l’appui, affirment que H&M brûlerait 12 tonnes de vêtements chaque année.
Dévoilée au décours de l’émission télévisée danoise Opération X, l’information provient de journalistes ayant enquêté sur le sujet depuis le mois de juin dernier.
En effet, ceux-ci intéressés par le sort réservé aux invendus de H&M, ont décidé de fouiner un peu, et leur découverte est effarante.
Ce sont pour le coup chaque année, 12 tonnes de vêtements que la marque suédoise achemine vers les usines d’incinération des déchets du groupe Kara Noveren. En somme, cela fait presque 50 tonnes de vêtements brûlés depuis 2013 et 158 kilos depuis que vous avez entamé la lecture de ce billet.
La société s’en justifie en expliquant que les produits envoyés à l’incinérateur sont en totalité ceux ne remplissant pas pleinement leurs règles de sécurité. Du coup, ces produits n’obéissant pas à leur politique de sécurité, impropres à l’usage de ses consommateurs, et impossibles à recycler sont automatiquement systématiquement brûlés.
Un mensonge de plus
Face aux réponses apportées par la marque pour expliquer un si fort taux de vêtements brûlés, les journalistes ont décidé d’approfondir l’enquête.
Il en ressort que les vêtements ainsi gaspillés ne contiendraient pas des niveaux nocifs de produits chimiques, ou un taux d’humidité anormal, en somme, il seraient ainsi propres à tout usage normal.
La marque a par la suite surenchéri en soulignant que les tests réalisés par les journalistes n’avaient pas pris en compte l’intégralité des produits contenus dans les vêtements, dont du plomb, selon la marque, en très forte quantité et donc nocif pour tout porteur.