En France, l’inhumation et la crémation sont les seules formes de funérailles possibles. Dans le monde cependant, de nouvelles techniques sont développées, et certaines se veulent plus écologiques que nos méthodes classiques.
Des modes de funérailles jugés moins polluants
Parmi ces nouvelles méthodes, on peut trouver l’azote liquide et lyophilisation, la dissolution et l’humus. D’autres seraient encore confidentiels, mais assurés par leurs créateurs comme étant plus écologiques que les techniques que nous connaissons tous.
Pour l’instant, la plupart d’entre elles n’en sont qu’au stade expérimental. L’Humus rencontre ses partisans en Belgique, notamment, qui militent pour obtenir le droit à l’humusation. Cette pratique consiste à déposer le corps dans un compost, sur un terrain approprié. Ainsi, après avoir laissé passer une année, les proches du défunt peuvent fertiliser une pousse d’arbre ou de plantes avec le compost ainsi créé. Les Etats-Unis, également, voient de plus en plus naître ce type de projets.
La liquéfaction ou aussi appelée hydrolyse alcaline
Cette technique est souvent décrite comme étant une crémation par l’eau plutôt que par le feu. Elle est donc aussi couramment appelée « aquamation » ou « résomation » par les entreprises qui la proposent. Ainsi, la liquéfaction consiste à immerger le corps et le lasser se dégrader dans une solution alcaline. Une fois le processus terminé, une sorte de cendre blanche est rendue aux proches du défunt.
Le créateur de cette méthode assure que cette dernière consommerait cinq fois moins d’énergie qu’une crémation ordinaire. À l’heure actuelle, Resomation œuvre dans certaines zones du Canada et des Etats-Unis. Prochainement, la Grande-Bretagne devrait voir apparaître ce mode de funérailles.
L’azote liquide et lyophilisation
Bien que certaines légalisations le permettent, comme celles de l’Afrique du Sud et de l’Australie, cette méthode n’est pas encore utilisée. Elle consiste à exposer le corps du défunt, congelé au préalable, à de l’azote liquide. Cela a la particularité de rendre le corps cassant. Ensuite, des vibrations sont utilisées pour désagréger le corps en morceaux de petites tailles, qui sont ensuite lyophilisés. Ils peuvent ainsi être enterrés ou subir une crémation. Sa créatrice, une Suédoise du nom de Susanne Wiigh-Mäsak, affirme que son système imite la nature et utilise une technologie respectueuse de celle-ci.