L’annonce récente de Micheal Gove, secrétaire britannique de l’environnement, inquiète. Celle-ci fait état de l’éradication prochaine de la fertilité du sol dans certaines parties du pays.
Un sol stérile d’ici quelques dizaines d’années
Un rapport diffusé en 2014 par l’université de Sheffield mentionnait déjà que le sol britannique ne supporterait plus que 100 récoltes supplémentaires. Le secrétaire britannique annonce aujourd’hui que le sol de certaines zones du pays deviendrait totalement stérile d’ici maximum 60 ans (40 ans par endroit). La situation est critique et des questions quant à une réaction si tardive se posent alors.
Le Royaume-Uni n’a réalisé aucune analyse complète sur la santé de ses sols depuis maintenant 10 ans. De plus, en 2012, le gouvernement britannique (avec d’autres pays) a bloqué une directive européenne sur le maintien de la santé du sol. De ce fait, les récoltes destructrices pour le sol anglais ont perduré sans ce qu’aucune mesure particulière ne soit prise.
Les solutions proposées pour y remédier
Pour contrer le problème et faire renaître le sol, le gouvernement britannique souhaite prendre une mesure sur les cinq prochaines années. Celle-ci consiste à planter 11 millions d’arbres dans les zones touchées. Le secrétaire britannique de l’environnement, Micheal Gove, explique que ces arbres permettront d’absorber de grosses quantités de Co2, mais aussi de nourrir la biodiversité. Ainsi, les zones délaissées par la vie devraient peu à peu renaître et enrichir les sols.
Notons que le Royaume-Uni, loin d’être le seul concerné, n’est en fait que le premier d’une longue liste. Les Nations Unis avaient en effet annoncé, en 2015, que les pratiques d’agricultures exercées actuellement dans le monde étaient en train de tuer la couche supérieure du sol. Selon elles, le sol pourrait devenir totalement stérile d’ici 60 ans. Et ce, sur l’ensemble de la planète. Un constat d’autant plus inquiétant que la population mondiale ne cesse de s’accroître. Et avec elle, nos besoins en nourriture.