À la fin du siècle, la température mondiale devrait augmenter de plus de 1,3 degré Celsius d’après certaines études internationales. Même si la population cesse aujourd’hui de brûler des combustibles fossiles, la Terre continuerait à se réchauffer lentement et, inévitablement en 2100 la majorité des glaciers aura disparu. Pour la première fois, le glacier des 2 Alpes ferme ses portes pendant ces vacances de la Toussaint en raison de la fonte du glacier.
La plupart des glaciers disparaîtront avec le changement climatique
Le niveau de surgélation oscille présentement entre 3 200 m au cours du mois de janvier et 5 500 m au mois d’août. Sur la base des mesures de température jamais enregistrées et du réchauffement, projeté jusqu’en 2 100. On risque de passer de 800 à 1 200 m, a déclaré le co-auteur de l’étude, Walter Immerzeel, de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas.
Vidéo de l’effondrement d’un glacier en direct :
Une telle augmentation permettrait non seulement de réduire les accumulations de neige au-dessus des glaciers, mais aussi d’exposer plus de 90 % de la zone glaciaire actuelle à la fonte au cours des mois pendant lesquels les températures sont assez élevées.
Les 5 500 glaciers estimés dans la région de l’Hindu Kush-Himalaya, le mont Everest et plusieurs autres montagnes les plus élevées au monde pourraient voir leurs calottes glacières fondre de 70 % à 99 % d’ici 2 100, entraînant des conséquences tragiques pour l’industrie agricole et la production hydroélectrique en aval.
Le glacier des 2 Alpes est menacé
Le réchauffement climatique vient de frapper la station des 2 Alpes. La piste skiable qui accueillait autrefois des milliers de visiteurs pendant les vacances de la Toussaint sera entièrement fermée cette année pour manque de neige.
La fonte de la neige a accéléré ces dernières années et compte tenu de l’augmentation des températures depuis 2003, la zone est quasiment impraticable aujourd’hui. Pour sauver les meubles, la station 2 Alpes a commencé à fabriquer de la neige pour limiter la fonte du glacier, c’est ce que rapporte Gilles Vanheule, directeur de l’Office du tourisme.
merci
après tout ce temps