Initialement, les tests des Seabubbles devaient avoir lieu sur la Seine, à Paris. Les difficultés administratives auront eu raison du projet. Les taxis volants seront donc testés en Suisse.
Le transport « volant » par une startup française
Le véhicule nautique Seabubbles fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Véritable révolution en matière de transport écologique, le projet attirait tous les regards vers la Seine. Ce projet évoquait pour la ville une solution de mobilité novatrice qui aurait permit d’occuper un espace fluvial délaissé et de réduire considérablement trafic routier et embouteillages dans la capitale.
Durant le Salon VivaTechnology de juin 2017, la startup française créatrice du concept avait annoncé des tests de ce dernier sur la Seine à Paris dès le mois de septembre suivant. Par la suite, cette phase de test avait été repoussée pour mars 2018. L’administration fluviale et l’entreprise ne sont pas parvenues à trouver un terrain d’entente sur le sujet. La startup vise désormais la Suisse.
La vidéo du prototype Seabubbles sur la Seine :
Des freins administratifs à l’origine de ce changement de cap
Premièrement, une loi fluviale datant d’il y a 140 ans serait en cause. Celle-ci fixe, par endroits, une vitesse maximale de 12 km/h sur le fleuve parisien. L’inventeur du concept, Alain Thébault, affirme que les Seabubbles, pour se surélever du niveau de l’eau, doivent atteindre au minimum 10 km/h, mais aussi qu’ils doivent parvenir à une vitesse de 40 à 50 km/h.
De plus, le tarif journalier d’amarrage à un ponton au Port Autonome de la ville est de 1000 euros. Il n’est par ailleurs pas possible de recharger les Seabubbles directement sur ce quai, qui ne dispose pas de bornes de rechargement électrique.
Retour direct en Suisse, sur le Lac Léman
L’usine de fabrication du Seabubble se situant en Suisse, la startup a donc naturellement décidé de s’en rapprocher pour effectuer les tests de son concept. Ceux-ci s’effectueront ainsi sur le Lac Léman. Cinq navettes seront mises en place et effectueront le trajet entre deux communes proches de Genève. La startup attend encore l’homologation de l’administration suisse pour débuter la phase de tests.