En Islande, se trouve la centrale géothermique d’Hellisheidi, propriété de l’entreprise Orkuveita Reykjavíkur. Elle est reconnue pour ses performances énergétiques particulières.

Les capacités techniques de cette centrale géothermique

La centrale islandaise offre un nouvel exploit technique à son palmarès. Après avoir réussi à transformer du CO2 en pierres, elle est aujourd’hui capable d’en rejeter moins qu’elle n’en consomme. Plus précisément, elle recycle le dioxyde de carbone en l‘injectant directement dans l’eau et le transforme ainsi en minéral.

Le sous-sol volcanique de l’île d’Islande chauffe l’eau et la centrale géothermique en exploite alors la vapeur pour produire environ 300 Mega Watts d’électricité. Cependant, ce procédé émet une petite quantité de gaz de dioxyde de carbone dans l’air. ClimeWorks a alors élaboré, en collaboration avec le CNRS ainsi que plusieurs universités islandaises, un nouveau procédé d’extraction de CO2. Afin de capturer et de filtrer directement le gaz dans l’air, ils ont conçu un mur dotés de récupérateurs spécifiques.

Crédit photo Tianqi Zhang Unsplash

Toujours en phase de test, le projet fait déjà effet

Le gaz ainsi collecté par les récupérateurs est alors mis au contact d’une roche spécifique d’Islande, la roche basaltique, qui permet au gaz de reprendre définitivement, en l’espace de seulement deux ans, une forme minérale.

Depuis le début du projet et sa phase de test, ce n’est pas moins de 18 000 tonnes de CO2 qui ont été traitées et transformées en pierres par la centrale. Un projet prometteur, puisque les parties prenantes ont pour objectif d’améliorer l’accessibilité à cette technologie. Pour cela, ils travaillent à faire atteindre au processus un prix de 30 euros par tonne de gaz traitée.

C’est ainsi que la production de gaz à effet de serre de la centrale est maîtrisée et endiguée. Ce procédé pourrait permettre à de nombreuses entreprises et industries de réduire considérablement leurs émissions de dioxyde de carbone. Le projet s’inscrit dans une logique de développement durable et tend à être partagé, pour permettre à tous de réduire leur impact écologique sur la couche d’ozone.

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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