Notre écosystème est si bien réglé et structuré que tous les systèmes concourent de concert au maintien d’un certain équilibre. Exemple fait par les forêts qui s’occupent de la détoxication de la planète en capturant le dioxyde de carbone pour rejeter de l’oxygène.
Seulement, du fait des activités de l’homme et du réchauffement climatique, cet équilibre jadis considéré comme éternel a été rompu, désormais les forêts tropicales rejettent plus de CO2 qu’elles n’en absorbent.
Les forêts tropicales sont en piteux état
Nos forêts tropicales ont atteint un seuil de dégradation avancée qui laisse perplexe sur les efforts entrepris par les États pour juguler les effets du réchauffement climatique.
Les poumons à ciel ouvert que sont nos forêts sont désormais incapables de capturer plus de CO2 qu’elles n’en rejettent à tel point que ces dernières se transforment en véritables actrices du réchauffement de notre planète et suffoquent sous les effets pervers du gaz carbonique, comme l’a annoncé la revue Science le 28 septembre dernier.
L’homme au centre de la dégradation de la forêt
En effet, l’homme est à l’origine de la dégradation des forêts tropicales.
Abattage d’arbres en vue de produire du bois de chauffe ou de confection d’équipements, incendies, attaques phytosanitaires, typhons, exploitation minière entre autres, peuvent expliquer le fait que la forêt, du fait de la déforestation, ne dispose plus d’assez d’arbres pour contenir et absorber les quantités astronomiques de dioxyde de carbone produites par notre mode de vie.
L’exemple le plus édifiant est celui de l’Amazonie, qui a perdu plus d’un tiers de sa superficie verte, au profit de zones exemptes de tout arbre.
Un co-auteur de l’étude prétendait d’ailleurs que les forêts n’assuraient plus, de nos jours, ce rôle qu’on leur a toujours connu, notamment l’Amazonie.
D’ailleurs, un récent programme de reboisement initié par la société Rock in Rio entend replanter 73 millions d’arbres dans la forêt brésilienne d’ici 2023.
Seul bémol, ce projet aussi novateur soit-il ne servira qu’à recouvrir 0,6 % de la surface perdue par l’Amazonie, qui est grande de 12 millions d’hectares.