On entend souvent parler de don du sang, mais le don d’organes est tout aussi important pour sauver certaines personnes.
Que ce soit le don de son corps à la science, pour faire des avancées en médecine, ou le don d’organes pour sauver des personnes dans le besoin, il est possible d’être utile bien après sa mort. Mais pour cela, il faut que le défunt soit volontaire et donc explique à ses proches sa décision. En effet, ce n’est qu’avec une carte de donneur que les organismes pourront identifier clairement ceux qui souhaitent avoir recours à cette pratique. Voici quelques explications.
Tout d’abord, qu’est-ce que le don d’organes ?
Il s’agit d’un prélèvement d’organes ou de tissus humains afin que ces derniers soient implantés chez un autre individu. À travers ce geste, le donneur rend ainsi possible la vie du receveur atteint d’une maladie, d’une malformation ou d’un problème lié à un accident par exemple.
La transplantation s’effectue dans un bloc médical lors d’une opération appelée « greffe ». Pour que celle-ci soit efficace, il faut que les deux corps soient compatibles, c’est-à-dire que les cellules se complètent pour éviter tout rejet du nouvel organe dans l’organisme du patient.
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Quelles sont les parties de mon corps que je peux donner ?
Après votre mort, il est possible de prélever plusieurs organes: le cœur, le foie, les poumons, les os, la peau, l’intestin… En théorie tout peut être réutilisable: seul le cerveau est encore une partie difficile à réimplanter car nous ne connaissons pas à 100% le fonctionnement de cette machine.
Le don d’organes est strictement anonyme, il n’est pas possible de savoir à qui sera offert les différents greffons et la vente est illégale. Sachez qu’il est également possible de donner certains organes (reins par exemple) de votre vivant, ce n’est pas la peine d’attendre qu’il soit trop tard…
Quel est le but de la carte de donneur et comment l’obtenir ?
La carte n’est pas obligatoire et n’a aucune valeur légale, mais elle facilite le don. Elle permet d’exprimer clairement son choix et d’éviter à ses proches de prendre la décision. L’acte chirurgical se fait souvent dans l’urgence puisque les organes doivent être viables. Pour recevoir sa carte de donneur, il faut s’inscrire via un formulaire (soit en ligne, soit en l’imprimant et en l’envoyant par voie postale). Elle se garde ensuite avec ses papiers officiels.
Si je meurs subitement, qui peut décider de mon sort ?
Quand un sujet se trouve en état de mort encéphalique (l’activité cérébrale est totalement arrêtée), un médecin peut demander à sa famille s’il est pour ou contre le don d’organes. Il est donc important de faire part de sa décision à ses proches bien avant, si vous ne possédez pas de carte.
Il n’y a pas d’âge limite pour le don d’organes. Que ce soit un bébé, un enfant, un adolescent, un adulte ou une personne âgée, tout le monde peut devenir donneur à condition qu’il soit consentant (ou qu’un membre légal le soit) et que l’état des organes après le décès soit toujours réutilisable.
À qui s’adresser pour plus de renseignements ?
Vous pouvez faire appel à la Fédération des Associations FRANCE ADOT en suivant le lien. L’Agence de la biomédecine, qui relève du Ministère de la Santé, donne sur son site internet des explications sur le don d’organes à travers différentes vidéos de quelques minutes qui vous aideront à mieux définir votre choix. Personnellement, êtes-vous pour ou contre le don d’organes ?
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