Troisième greffe au monde, première aux États-Unis, la greffe de pénis est désormais devenue une réalité !
Organe copulateur mais également mixeur, le pénis est très essentiel, et pas seulement pour la pérennité de notre espèce. Permettant l’extériorisation des spermatozoïdes, gamètes mâles dont la tâche première est de féconder l’ovule (ovocyte 2) pour former la cellule œuf qui deviendra plus tard l’être humain que vous êtes si tout se passe bien, cette partie de l’homme est aussi une partie intégrante de l’anatomie du sexe masculin.
Alors souffrant d’un cancer qui lui a vu retirer la possibilité de jouir d’une vie sexuelle normale, un américain sexagénaire vient de voir réalisée sur lui, la première greffe de pénis faite sur le sol américain.
Première américaine, forme rare de cancer
Âgé de 64 ans, Thomas Manning, l’heureux patient était atteint d’une forme rare de cancer, lui ayant « bousillé » le pénis au fil du temps. Il finit même par le perdre puisque l’amputation répétée de l’organe n’a laissé sains que 2,5 cm de son gland. Isolé de tous et surtout des femmes, le sexagénaire désireux de reprendre une vie presque normale, il s’est prêté à la première intervention de transplantation pénienne sur le sol américain. Le greffon issu d’un donneur décédé mais jouissant des mêmes caractéristiques immunologiques, sanguines et cutanées que Thomas lui a été greffé au cours d’une opération qui dura 15 heures.
Thomas Manning received the FIRST-EVER ? transplant in America. USA! USA! USA! ???????? #BLordNews pic.twitter.com/wY9e2QFULu
— Wakin' Up! #RadioNow (@WakinUpIndy) 17 mai 2016
Réalisée au Massachusetts General Hospital de Boston les 8 et 9 mai derniers, l’opération aura imposé trois années d’entrainement aux chirurgiens, notamment sur des cadavres dans l’optique de « peaufiner la technique de manière à pouvoir l’appliquer avec succès sur un plus grand nombre de personnes dont notamment des soldats blessés au combat » comme le souligne Science et Avenir.
Thomas en cours de rémission
Les médecins se veulent confiants quant au cas de Thomas, et rapportent d’ailleurs que ce dernier « continue à bien se remettre avec une circulation normale du sang dans l’organe du donneur et aucun signe de saignement, de rejet du pénis implanté ou d’infection ».
Quelles conséquences possibles ?
Si sur le plan médical, aucune réelle conséquence ne découle réellement de l’usage du pénis d’un autre (puisque l’organe devient à terme et après acceptation le vôtre), un cas a cependant été répertorié en Chine, où en 2006, un patient avait reçu la véritable première transplantation de pénis. Peu de temps après l’intervention, le receveur qui rapportait à l’époque être confronté avec son épouse à de graves problèmes psychologiques avait demandé que l’on lui retire l’organe.
Par ailleurs en 2014 un autre patient de 21 ans cette fois-ci vivant en Afrique-du-Sud et dont l’organe copulateur avait été arraché lors d’une circoncision ratée, s’est vu doté d’un pénis qui lui permis de donner la vie à un enfant quelques temps après.
Crédit photo principale via Twitter
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