Le chat de pallas, un curieux spécimen semblable à un gros chat domestique peuple les steppes arides de l’asie centrale.
Sauvage, le chat de Pallas, également dénommé Manul, est particulièrement difficile à observer. Pour preuve, c’est l’un des félins les moins étudiés au monde. Alors qu’il privilégie les zones en altitude, à plus de 4000 mètres, éloignées de toutes activités humaines pour trouver refuge, les photographes amoureux de ses pattes courtes, de ses larges oreilles et de ses pupilles rondes, parviennent tout de même à prendre des clichés de l’animal. Aussi, son physique particulier et très imposant en fait l’un des félins les plus drôles.
Un star potentielle d’internet
Alors que les chats sont souvent les rois du clic sur internet, le chat de Pallas ne fait pas exception. Grâce aux informations collectées lors des rares études effectuées sur le félin concernant son caractère ou son mode de vie, ce spécimen s’avère être particulièrement drôle. Très expressif, l’animal à la face plate et arrondie n’a nul besoin de faire des bêtises pour être amusant: son expression naturelle est suffisante.
Crédit photo: Wikimedia – Albinfo
Cependant, il ne faut pas oublier que l’animal est impossible à apprivoiser. Sauvage et solitaire, il ne se laisse pas caresser par les humains. Très fragile, l’animal ne dispose d’aucun anticorps pour lutter contre les virus de basse altitude. Pour preuve, le taux de mortalité en captivité est de plus de 45%.
D’après l’UICN (Union internationale pour la Conservation de la Nature) cette espèce est « quasi menacée », à cause de la chasse pour sa fourrure par le passé ou de la disparition de ses proies, les pikas et campagnols. Les organisations de protection des animaux doivent donc redoubler d’efforts pour éviter que l’espèce ne disparaisse.
Crédit photo principale : Wikimedia – Scottmliddell