Un reportage de l’association L214 dénonce l’extrême violence dont fait preuve l’abattoir du Vigan envers les animaux.
Les abattoirs du Gard reviennent sur le devant de la scène avec la diffusion d’une deuxième vidéo très choquante, où l’on voit des bovins se faire maltraiter. Quatre mois après la fermeture de l’abattoir municipal d’Alès, c’est désormais l’abattoir du Vigan qui est visé à la suite de la publication d’une vidéo montrant un effroyable spectacle.
L’association de défense des animaux L214 a réalisé un nouveau reportage choc intitulé « Derrière les murs d’un abattoir certifié bio » qui prouve que les pauvres bêtes meurent sans respect. La chanteuse du groupe Lilly Wood and the Prick, Nili Hadida qui présente la vidéo, explique que « même dans un abattoir tourné vers le bio et le local, les animaux perdent la vie dans la souffrance. La viande heureuse, ça n’existe pas. »
L214, c’est cette même association qui avait dénoncé à Noël la souffrance des oies et canards pour la production de foie gras.
Attention, le contenu de cette vidéo peut choquer les enfants et les personnes sensibles
Pour obtenir ces images, un employé de l’abattoir a contacté l’association. Il a placé des caméras fixes dans différentes pièces et a pu enregistrer des scènes bouleversantes entre mai 2015 et février 2016. Une cruauté gratuite est présente dans ses lieux: coups de poing et coups de pied font partie du quotidien des animaux. La maltraitance est sans limite: des moutons sont lancés à l’autre bout de la pièce, ce qui est inacceptable.
Non respect des normes par un abattoir certifié bio
Les bovins et les porcins sont tués alors qu’ils sont encore conscients. Ils subissent une violence physique et morale insoutenable car le personnel de l’abattoir les traite comme si ce n’était que de simples déchets. On peut prendre en exemple une scène de torture présente dans la vidéo où l’on voit un cochon subir des chocs électriques pendant de longues secondes, à tel point que de la fumée s’échappe de son corps. Censé étourdir l’animal, il n’en est rien, puisque l’appareil n’est pas forcément adapté à toutes les espèces de l’abattoir en raison de leur taille.
L’établissement est plus petit que celui d’Alès, où « seulement » 240 tonnes de viande y sont produites par an, contre 5000 dans l’autre abattoir gardois. De plus, il est certifié « bio » par le label européen Ecocert, mais ne respecte pourtant pas les normes, notamment d’hygiène, mais surtout celles en vigueur pour la protection des animaux. Une enquête est actuellement ouverte suite à la plainte déposée par l’association.
Crédit photo principale : Capture d’écran YouTube