Food trucks, camions gourmands, popotes roulantes, camion à nourriture… appelez-les comme vous voulez, mais ils sont définitivement la nouvelle tendance gastronomique qui déferle en france depuis quelques années déjà
Bien plus qu’une mode éphémère et qu’une concurrence déloyale pour les cafés traditionnels, les food trucks semblent s’être bien établis dans le paysage gastronomique français. Il en ouvre plusieurs chaque mois à travers la France, comme on peut le lire sur cet article. Il y en a tellement qu’il a fallu encadrer le phénomène. La maire de Paris Anne Hidalgo l’a déclaré en avril dernier: « les food trucks représentent une nouvelle tendance culinaire et acquièrent une vraie reconnaissance dans la gastronomie française. »
Dans la capitale de la gastronomie mondiale, parsemée de restaurants étoilés, de chefs célèbres et de grandes écoles culinaires, les parisiens, pourtant très pointilleux sur l’alimentation, ont développé un appétit pour une offre gastronomique peu probable à savoir celle des food trucks, qui proposent des hamburgers gourmets, des tacos et du porc effiloché… Cet été, ce sont 56 « popotes roulantes » qui ont été retenues pour se partager des emplacements définis en lien avec les maires d’arrondissements, dans le respect de l’espace public et des commerces alentours.
D’où viennent les food truck ?
Le food truck est un concept importé des États-Unis. C’est l’Américaine Kristin Frederick qui a lancé en 2011 le premier food truck à Paris, dont le nom est aujourd’hui devenu célèbre dans la capitale: le Camion qui fume (photo). Il n’y a pas si longtemps encore, le concept se limitait à Paris, mais s’est étendu à l’échelle nationale, dans les moyennes et grandes villes du pays.
On compte aujourd’hui un peu plus de 400 food trucks sur le territoire français, la progression étant de + 1200% en 2 ans. Il est estimé qu’un nouveau Food truck est créé chaque jour.
Pourquoi un tel engouement pour les food trucks ?
Si ces restaurants sur roulettes proposent principalement des burgers, souvent assimilés à quelque chose de mauvais pour la santé et indigeste, il s’agit là de produits de bonne qualité. Cette cuisine contemporaine et attractive s’inscrit dans l’ère du temps, celle du citadin pressé, qui souhaite manger bien, vite et pas cher.
La street food ou « nourriture de rue » est très recherchée, encore faut-il qu’elle soit de qualité. En préparant tout sur place, avec des produits frais, les propriétaires de food trucks attirent les clients qui fuient les fast-foods traditionnels.
Les gens cherchent à manger mieux y compris à la maison
Preuve que ce sont les produits de qualité qui sont recherchés, de plus en plus de gens se rendent dans des épiceries fines, dans des boucheries, des charcuteries et même des fromageries, pour se procurer les meilleurs ingrédients pour recréer les recettes vues le midi dans les food-trucks. Et comme il n’est pas toujours possible de trouver ce que l’on recherche près de chez soi, il n’est pas étonnant de constater que des services de proximité en ligne ont vu le jour. C’est le cas de la boucherie Gustagora, qui propose de vous livrer en 24h de la viande de qualité (et non surgelée), mais aussi de la charcuterie, fromagerie, et autres produits d’épicerie fine.
Crédit photo principale : Facebook – Le Camion qui Fume
Encore un article qui ne connait rien à la situation des foods trucks en RP. Les emplacements à Paris ne permettent pas de vivre. Ils sont souvent mal placés. Et toujours le camion qui fume…..
Un des problème c’est que l’émission à la télé (France2) et les différents articles que l’on peut lire sur la presse papier ou web, font croire que le FT c’est le miracle. Ce qui n’est pas le cas. La première étape est le business plan et l’étude de marché sur le terrain. Rechercher des emplacements. Connaitre le mode de fonctionnement des collectivités locales.
Comme il a eu il y a quelques mois le mirage des boutiques pour les cigarettes éléctroniques , il y a la mode du FT… Vos informations sont sourcées chez qui « street food en mouvement » « monitinerant ».
La réussite du « camion qui fume » est l’arbre qui cache la foret.