Organe sensoriel qui réfléchit notre vie intérieure, la peau a une histoire à raconter
La peau représente le plus vaste organe du corps humain avec une surface de 1,7 m² en moyenne, soit 15% du poids corporel total. Constituée de trois couches superposées tels que l’épiderme, le derme et l’hypoderme, elle sert de barrière de protection de l’organisme contre le milieu extérieur et assure également d’autres fonctions vitales. Outre son rôle physiologique, notre peau est bavarde, réfléchissant nos émotions en provoquant des affections somatiques diverses. L’origine psychologique des maladies de peau serait estimée à 80%.
Les fonctions principales de la peau
La peau est la première barrière de défense du corps humain. À ce titre, elle nous protège non seulement contre les agressions extérieures (pollution, chaleur, froid, radiations solaires, eau, etc.) mais joue aussi le rôle de régulateur thermique et assure le maintien de la teneur en eau de l’organisme. Elle permet également de synthétiser la vitamine D, nous protège contre les infections, en plus d’avoir un rôle immunologique (adaptation et activation du système immunitaire) et sensoriel (nerfs sensitifs, thermorécepteurs…).
Elle est en outre l’un de nos principaux émonctoires, c’est à dire une porte de sortie des toxines, et fonctionne un peu comme un troisième rein. Elle rejette ainsi les déchets cristalloïdes par la sueur (glandes sudoripares) et les déchets colloïdaux par le sébum (glandes sébacées).
Un lieu privilégié d’expression émotionnelle
Si l’alimentation, l’hygiène de vie globale, les prédispositions génétiques, le terrain allergique (allergie de contact, alimentaire…), les facteurs externes (sécheresse, humidité, produits chimiques, etc.) ou encore les dérèglements hormonaux peuvent engendrer certaines dermatoses, le stress, l’anxiété ou la souffrance psychologique peuvent jouer un rôle majeur. Le corps extériorise ainsi les émotions, entraînant des maladies à l’origine incertaine, principalement l’eczéma (manifestation anxieuse), le psoriasis (manifestation d’une colère étouffée) ou la dyshidrose.
Nous avons tous plus ou moins déjà fait l’expérience de rougir en public, de pâlir en cas de choc émotionnel ou de développer un érythème pudique en situation de stress intense. Le principe est le même, ce sont autant de messages du corps traduisant nos sentiments.
Le stress chronique, les pensées négatives ou encore les tensions psychiques sont des facteurs qui perturbent le fonctionnement organique et à long terme, provoquent une accumulation des toxines dans notre organisme. Le ralentissement métabolique qui en découle entraîne non seulement des problèmes de peau, mais aussi bien d’autres troubles associant symptômes physiques, émotionnels ou intellectuels : douleurs musculaires et articulaires, problèmes du système digestif, fatigue, nervosité, manque de concentration, auto-immunité…).
Quelques pistes pour améliorer ses problèmes de peau
Certains traitements permettent d’agir directement sur les troubles anxieux, améliorant nettement les dermatoses. En parallèle, il peut être intéressant d’avoir recours à la détoxication en adoptant une bonne hygiène de vie : alimentation saine et équilibrée, pratique du sport qui est un excellent purifiant… À noter qu’un bilan sanguin peut confirmer la présence anormale de toxines.
Enfin, le développement personnel est un élément clé : relaxation, respiration, lâcher prise (c’est à dire cesser de vouloir à tout prix contrôler tout ce qui nous entoure), adoption de la philosophie du plaisir… C’est alors que l’expression « se sentir bien dans sa peau » prendra tout son sens !
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