De manière surprenante et loin de ce que l’on aurait pu penser d’elles uniquement en lien avec leur domaine d’action, certaines peuvent même être considérées comme des références sur le sujet. Lesquelles ?
PokerStars
C’est un fait, les serveurs informatiques réclament un amas d’énergie important et les plateformes numériques sont, selon cette logique, bien moins propres que l’on peut le croire. De quoi pousser les plus désireuses et motivées d’entre elles à agir autrement pour la planète !
Déjà connue pour être une pionnière dans l’univers du divertissement numérique grâce à la démocratisation du poker avec des variantes originales ou l’évidence du texas hold’em, PokerStars l’est aussi dès lors qu’il est nécessaire de penser à l’avenir et au monde de demain.
Comme elle le met légitimement en avant avec ses communiqués, l’entreprise et son groupe (The Stars Group) comptent parmi les plus durables dans un univers du divertissement numérique souvent en retard sur le sujet. C’est par des actions concrètes dans les bureaux des entreprises (absence de plastique plusieurs années avant les nouvelles législations) ou des évolutions durables dans la construction et l’expansion des sociétés – à travers son programme Green Stars – que cette entité historique et majeure fait, là encore, office d’exemple à suivre.
EDF
Un producteur d’électricité peut-il être associé au terme durable ? L’entreprise détenue à 100% par l’État français a le privilège de s’en targuer. Forte des choix politiques et surtout du territoire français, EDF joue un rôle vital dans la lutte contre le réchauffement climatique en étant, factuellement, l’une des sociétés qui produit le plus d’électricité décarbonée au monde.
À l’aide d’un mix énergétique propre mêlant nucléaire et énergies renouvelables, rendu possible par le savoir-faire hexagonal sur le premier et sur la géographie du territoire pour le second, EDF continue de développer une stratégie verte. Pas toujours reconnue à sa juste valeur. La vie de demain a une importance, mais elle ne se fera évidemment pas sans énergie. Voici pourquoi le principal objectif – certes ambitieux – de la société nationale est d’atteindre une neutralité en carbone d’ici 2050.
Patagonia
Comme pour le secteur du divertissement numérique, l’univers du prêt-à-porter n’est pas réputé pour être le plus propre qui soit, surtout à l’époque de la fast fashion. C’est contre ces tendances et l’idée de vêtements qui dégradent plus la planète qu’autre chose que Patagonia a décidé de construire son fonds de commerce et son image de marque, loin du greenwashing pourtant fréquent dans ce milieu.
Au-delà de ses gammes restreintes, de ses classiques conçus avec des tissus de récupération et de sa recherche d’une neutralité carbone depuis les années 1970 – un fait très rare – la société américaine est également réputée pour proposer la réparation des vêtements vendus à ses clients. Une doudoune trouée n’est pas toujours bonne à jeter et la réparation, prise en charge par la marque dans certains cas, est un premier pas vers un circuit vertueux et bon pour la planète.
Microsoft
En faisant partie du non officiel GAFAM, Microsoft, basée à Seattle, est l’une des entreprises numériques les plus puissantes du monde. Une fois de plus, une telle emprise vient forcément avec des failles au niveau écologique, mais parmi les cinq membres non affirmés de ce “Big Five” numérique, Microsoft est sans contestation l’entité qui se veut le plus durable et qui met en place le plus de choses pour atteindre une certaine neutralité. À vrai dire, la firme fondée par Bill Gates s’est engagée à être neutre en carbone en 2030, retirant ainsi plus de carbone dans l’atmosphère qu’elle n’en émet par ses actions. L’enjeu est immense et c’est selon ce principe que Microsoft a dernièrement soutenu et été à la tête de projets innovants visant à lutter contre le changement climatique en développant des solutions technologiques.