Une importante commission a conclut à l’inadéquation de l’introduction du terme « anthropocène » pour définir les récents bouleversements géologiques attribués à l’action de l’homme sur la planète. Malgré l’influence croissante de l’activité humaine sur le monde, nous demeurons, selon elle, dans l’ère géologique de l’Holocène.
L’anthropocène, une notion rejetée par la commission
La notion d’anthropocène pour symboliser l’impact des activités humaines sur l’écosystème planétaire n’a pas convaincu le comité de sélection. Pourtant ce terme, plus que jamais d’actualité, donne une image vraie de l’influence de l’espèce humaine sur les changements radicaux de notre biotope. La commission, après un examen approfondi, a tout de même décidé contre cette appellation, laissant ainsi l’ère Holocène régner fièrement.
Des critères stricts pour l’établissement des ères géologiques
Adopter un nom pour une ère géologique n’est pas une tâche à prendre à la légère. Pour l’ensemble du comité, bien que l’empreinte de l’humain sur la terre soit clairement visible et persistante, cela ne suffit pas pour définir une nouvelle ère géologique. Les critères d’adoption d’un terme pour une ère sont bien plus rigoureux et complexes. Cela nécessite une transformation substantielle et durable de notre planète. À cet égard, nous sommes hélas encore dans l’Holocène.
L’holocène, une ère qui perdure
L’Holocène est l’ère géologique dans laquelle nous vivons. Démarrée il y a environ 11 700 ans à la fin de la dernière grande glaciation, elle a vu l’expansion de l’humanité et le développement de toutes les grandes civilisations. Malgré la pression anthropique sur l’environnement, elle prévaut toujours.
Un futur encore incertain
Il est indubitable que les activités humaines ont un impact fort sur l’environnement et la faune, avec des transformations radicales de plusieurs écosystèmes. Néanmoins, ces changements seront-ils suffisants et durables pour justifier le passage à une nouvelles ère, « l’anthropocène »? Seul l’avenir nous le dira.
Ces débats soulèvent également des questions sur notre responsabilité face à l’impact que nous avons sur la planète. Chaque décision que nous prenons a des conséquences, et il est de notre devoir de réduire notre empreinte. À l’aube de nouvelles découvertes scientifiques et de changements radicaux dans nos styles de vie, arriverons-nous à inverser la tendance et mettre en place un véritable développement durable ?