Elle tombe presque 4 mois sur 12 chaque année et même en hiver quelques semaines de pluie annoncent au début et à la fin le changement de saison. Mais comment récupérer l’eau de pluie ? Peut-on d’ailleurs la récupérer ? Que dit la loi ? Quelle installation faut-il ? A l’heure où les scientifiques alertent sur la raréfaction des sources d’eau douce, et sur l’urgence de la diminution de la consommation d’eau potable, l’eau de pluie s’annonce comme une solution idoine pour pallier à certains usages du quotidien. Comment la récupérer du coup ?
Le récupérateur d’eaux de pluie : comment l’installer ?
La première partie consiste tout simplement à trouver l’emplacement idéal pour votre récupérateur d’eau de pluie. Et ce n’est pas une mince affaire, surtout si vous résidez dans un immeuble. Ce n’est toutefois pas impossible.
A supposer que vous viviez dans un pavillon ou une propriété possédant un jardin, vous préférerez un abri de jardin, un garage pour loger le récupérateur d’eau de pluie. La contenance (en litres) dépend de vous et de vos besoins. Cependant, 1 000 litres sont largement suffisants pour une maison de taille moyenne.
Une fois votre récupérateur installé, il suffit de le relier aux gouttières par le biais de tuyaux de descente. Celui-ci arrivera directement dans la cuve, qui relié à une pompe électrique, permettra de propulser l’eau vers les lieux ou vous souhaitez l’utiliser. Encore faut-il que votre réseau domestique soit relié à votre cuve à récupération.
Côté finances, un récupérateur simple coûte une centaine d’euros. Une pompe électrique coûte entre 120 et 150 euros. Mais les économies que vous effectuerez dépasseront annuellement largement cet investissement.