Pour fonctionner, les équipement télécoms ont besoin d’émettre et recevoir des ondes. Bien que les entreprises exploitant le réseau télécom se targuent de vous dire qu’en fait nos corps encaissent une partie de ces ondes, vous devez savoir que c’est bel et bien le cas. Et à Bordeaux, la municipalité veut mesurer l’ampleur de cette exposition des habitants, aux ondes radio, en partenariat avec l’ANFR, l’Agence Nationale des Fréquences Radio. Pour ce faire, Bordeaux accueillera bientôt une fournée de capteurs un peu partout.
Des ondes, ça va, ça vient
Une requête Google que vous émettez transite via des composants de votre appareil, qui traduisent cette information numérique en information analogique ensuite envoyée par onde radio de votre modem vers les relais de votre fournisseur d’accès à Internet.
Ensuite les serveurs du FAI scrutent les serveurs de Google pour trouver l’information dont vous avez besoin. Et cette information est traduite en signal analogique transmis vers le modem de votre smartphone par onde radio.
Et le smartphone interprète les résultats qui s’affichent sous forme de liens et pages. Mais durant ce processus savez vous d’ondes vous avez émises ou reçues ? Quelle quantité votre corps a absorbé ? C’est cela que veut mesurer la ville de Bordeaux, en collaboration avec l’ANFR.
Pour ce faire, les deux entités compte truffer la ville de capteurs servant à mesurer les ondes auxquelles sont exposés les bordellais.
10 mesure chaque jour
Avec plus de 15 000 antennes relais, la ville de Bordeaux et le théâtre idéal pour mener une telle expérimentation. “Des mesures seront réalisées périodiquement, sur une durée de 6 minutes, à différents moments de la journée et de la nuit.
An de détecter les fluctuations d’exposition, ces capteurs mesurent les niveaux d’exposition toutes les deux heures environ. Ces valeurs feront, à partir d’aujourd’hui, l’objet d’une publication en temps réel dans l’Observatoire des Ondes consultable sur le site de l’ANFR » conclut l’agence nationale.