Bien que l’eau recouvre plus de 95 % de la surface de la Terre, cette denrée est de plus en plus rare sous sa forme consommable et potable dans le monde. Ce qui pousse notamment des chercheurs à imaginer les systèmes de production d’eau potable de demain. A l’instar de celui mis au point en Australie permettant de transformer l’eau usée en eau potable. Ou celle développée au MIT aux Etats-Unis, permettant de transformer l’air en eau potable. Une première mondiale.
L’eau, une denrée si abondante mais rare
Bien que l’eau représente 97 % de la surface de la Terre, cette denrée est de plus en rare. En effet, seule l’eau douce est potable et propre à la consommation humaine. Or les réserves en eau douce de la planète ne cessent de baisser, poussant donc les populations à consommer de l’eau de mer ou de fleuve, dont les seuils de sel crèvent les plafonds.
Au MIT on pense à la transformation d’air en eau potable, histoire justement de permettre même aux habitants de zones arides comme l’Arizona ou Dubaï, de pouvoir produire depuis chez eux, leur propre eau potable. Ce dispositif est désormais réalité.
Comment fonctionne le dispositif du MIT ?
Concrètement, ce dispositif se sert de l’air et du soleil, pour produire de l’eau potable. Plus en détail, le dispositif capte l’air ambiant, qui sous l’effet de la chaleur du soleil, est transformé en vapeur ensuite condensée et transformée en eau.
Le processus d’assainissement est réalisé par des filtres qui détruisent 99 % des germes présents dans cette eau nouvelle créée.
La production bientôt lancée
Alors qu’il est question pour l’instant de l’étude autour des performances et du prix du dispositif du MIT, la commercialisation de ce dernier devrait intervenir courant 2021.