Le coronavirus permis à une industrie de se tailler une nouvelle part du gâteau mondial de la santé. Il s’agit de celle de la fabrication des masques et des gels et solutions hydroalcooliques. En effet, des millions de flacons de ces solutions désinfectantes miracles sont commercialisés chaque jour, et il se pourrait que certains malins en profitent pour se faire plus de beurre qu’ils ne devraient. Certains gels ne seraient pas conformes aux normes, la santé de millions de Français serait en jeu.
Comment ça des gels pas conformes
Dans l’urgence de la riposte planétaire contre le nouveau coronavirus, les gouvernements du monde ont littéralement donné carte blanche aux producteurs de masques et de solutions ou gels hydroalcooliques. Ceux-ci devaient dans les plus brefs délais fournir aux populations de quoi se protéger (masques) et de quoi se désinfecter après tout contact suspect (gels hydroalcooliques).
Seul bémol, de nombre d’entre ces fabricants et exploitants ou revendeur ont développé des techniques assez surprenantes pour augmenter leurs profits, au détriment de la qualité des gels hydroalcooliques qu’ils fabriquaient ou vendaient.
Au final, on se retrouve avec des enseignes commercialisant des milliers de gels hydroalcooliques non conformes aux normes dans la nature. Avec les implications d’une telle situation sur les populations.
Au fait quelle est la composition réelle des gels hydroalcooliques ?
D’après les pouvoirs publics et l’agence des normes, le gel hydroalcoolique pour être homologué, se doit de contenir au moins 60 % d’alcool. Soit une concentration comprise entre 520 et 630 mg par gramme de gel. Norme ou proportion que peu de fabricants respectent à ce jour.
Pourtant, il est clair et établi que seule une telle proportion d’alcool est effectivement virucide, ou à même de détruire le virus à la surface de la paume des mains. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est saisie du dossier, et l’affaire est en cours de suivi.