Pays le plus riche du monde, pays le plus industrialisé du monde, pays le plus bâti du monde ou même celui connaissant la plus forte concentration de voitures sur la planète, les Etats-Unis sont la nation de tous les superlatifs. Seulement, si l’espérance de vie des ses habitants se conjuguait également avec l’adjectif record, cela fait trois ans que celle-ci diminue. Plusieurs raisons expliquent cette décadence de l’estimation de survie des Américains.
Les raisons du déclin de l’espérance de vie des Américains
Dans l’absolu et sans plus attendre, deux causes expliquent cette chute de l’espérance de vie des Américains.
D’une part l’accroissement du taux de mortalité. En effet, les Etats-Unis font face depuis de nombreuses années, bientôt deux décennies à une épidémie d’overdoses. En raison de la surconsommation des médicaments antidouleurs. Notamment le tramadol et la codeïne. Et la surconsommation des produits stupéfiants, notamment l’héroïne et la cocaïne. Ces substances ont pour effet de provoquer des séries d’overdoses au point où certaines villes ont été créées spécialement pour parquer comme du bétail, ces habitants accrocs aux substances illicites.
D’autre part, l’augmentation des suicides participe également à booster ce taux de mortalité sans cesse grimpant.
Enfin, la seconde raison est liée à l’hygiène de vie des Américains. Ce pays abrite en effet la plus forte population d’obèses du globe. En cause, la malbouffe et la sédentarité. Or l’obésité est la porte ouverte à de nombreuses maladies telles que le diabète, qui réduisent drastiquement l’espérance de vie d’un individu.
L’espérance de vie chute pour la troisième année consécutive
Réalisée par Steven Woolf, une étude très sérieuse publiée dans le Journal de l’Association médicale américaine stipule que l’espérance de vie des Américains serait passée 78,9 ans à 78,6 ans en trois ans seulement. Une chute de 0,3 qui ne représente mathématiquement pas grand-chose, mais qui sur un plan démographique est représentatif d’une catastrophe en cours de gestation.