C’est apparemment la semaine de la reforestation, puisqu’en l’espace de trois jours la Grande-Bretagne, l’Ethiopie et l’Islande ont annoncé leur vaste plan de reforestation visant à faire planter sur la majeure partie de leur territoire des arbres, en vue de lutter contre les effets du réchauffement climatique. Loin des 350 millions d’arbres plantés en un jour par le pays africain, l’Islande de son côté espère réparer les dommages causés par les Vikings à leur arrivée sur l’île.
Il était une fois l’île d’Islande… et les Vikings débarquèrent
L’histoire nous a appris que l’Islande n’a pas toujours été une terre aux paysages lunaires et où il est difficile de trouver même le simple pâturage. En effet, lorsqu’ils débarquèrent sur l’île inhabitée au IXe siècle les Vikings chassés des terres britanniques et souhaitant s’installer en Islande, ont entrepris de détruire la quasi-totalité de la végétation qu’ils y ont trouvé.
Le bois fut utilisé pour construire des maisons de chêne ou monter des pâturages. Résultat, 12 siècles plus tard le territoire islandais a été dépossédé de 97% de ses forêts d’origine. Bien que la nature y soit plutôt fraîche et glaciale en raison de sa proximité avec le cercle polaire Arctique, l’Islande subit désormais elle aussi les méfaits des gaz à effet de serre et la conséquence de leur action sur notre environnement : le réchauffement climatique.
Consciente de sa situation et surtout consciente du fait qu’elle est la nation la moins boisée du continent européen (0,5% de son territoire est occupé par les forêts) l’Islande s’est lancée depuis 2015 dans un vaste plan de reforestation.
L’Islande pourrait bien se reverdir un jour
Jusqu’à lors trois à quatre millions d’arbres ont été implantés en Islande. Sur une superficie de 1 000 hectares de terre. Parmi les essences d’arbre choisies par les autorités on retrouve notamment les bouleaux qui représentent la seule espèce végétale vernaculaire sur son territoire, mais également des pins et des peupliers qui ont été importés d’Alaska en raison de leur proximité climatique.