Tandis qu’en Occident de longs débats parois stériles sont nécessaires pour faire avancer les nations sur le plan climatique, sous d’autres cieux il suffit de la volonté du pouvoir pour forcer par exemple des étudiants à se tourner vers la préservation de l’environnement. C’est désormais chose officielle, aux Philippines les étudiants en dernière année de formation pour obtenir leur diplôme devront au préalable planter 10 arbres.
Le parlement met la pression sur les étudiants pour un pays plus vert
Pour ceux qui ne le savent pas, les Philippines sont dirigés depuis quelques années d’une main de fer par un président omnipotent et omniprésent à tous les niveaux de l’État. Rodrigo Duterte a fait de la lutte contre la prolifération de la drogue et la lutte contre le réchauffement climatique ou le déboisement les deux priorités de son mandat.
Tandis que les trafiquants de droguent vivent de sales moment suite au rétablissement de la peine de mort à l’encontre de toute personne consommant ou commercialisant des stupéfiants, il ne restait au gouvernement de Duterte que la lutte contre le réchauffement climatique à juguler.
Chose que l’administration philippine essaie de faire en votant un projet de loi obligeant les étudiants à passer par la case de la plantation pour obtenir leur diplôme.
Les étudiants deviennent les planteurs d’un jour pour sauver la planète
Entre 1990 et 2005 les Philippines ont perdu près d’un tiers de ses forêts. Du coup, le projet de loi voté en première instance en début de semaine va également dans ce sens, aider le pays à se reboiser.
Concrètement, chaque année ce sont 17 millions d’élèves et étudiants qui sortent des écoles et universités du pays. L’objectif est de les contraindre à planter chacun 10 arbres pour voir son diplôme validé et octroyé. Ce qui fera un total de près de 170 millions d’arbres plantés chaque année. Belle preuve de ce que l’État peut fait ou pas quand il en a la volonté.