En 2018, près de 20 000 personnes ont profité du wwoofing pour découvrir la permaculture et l’adopter. Presque devenu une philosophie, c’est aujourd’hui un mode de vie très répandu.
Le wwoofing, une méthode pas si nouvelle
De petites fermes françaises apprennent aux personnes intéressées les techniques de permaculture via le wwoofing. Avant de semer et de planter, il faut par exemple déposer des déchets verts sur le sol. Ces derniers se décomposent ensuite et libèrent de l’azote. Très simple, ce procédé est le même utilisé dans l’agriculture biologique sur sols vivants.
Dans les fermes, un wwoofer est une personne bénévole, qui est nourrie et logée. Sa mission consiste à venir en aide à une ferme tout en se formant à la permaculture. Pour beaucoup, c’est un véritable retour aux sources et aux fondamentaux. Et une occasion idéale d’apprendre à vivre de la terre, de manière saine et respectueuse de la nature.
Un concept en plein essor
Le wwoofing ne consiste pas uniquement à cultiver la terre. C’est un mode de vie à part entière. Les wwoofers prennent leurs repas ensemble et échangent. C’est un vrai mélange de cultures et d’horizons différents, autour du travail de la terre, mais pas seulement. Cela fait des années que certaines fermes accueillent des personnes qui souhaitent apprendre. Ce type d’agriculture peut s’appliquer à grande comme à petite échelle, dans un potager de jardin, par exemple.
Participer à la vie de la ferme dans une logique de wwoofing permet de multiplier les expériences, mais cela ne donne pas accès à un diplôme agricole. De ce fait, on ne peut pas s’en contenter pour obtenir des aides à l’installation, pour celles et ceux qui souhaitent se lancer professionnellement dans la permaculture. Mais les savoirs et les techniques enseignés sont très précieux !