L’Algérie est un pays riche mais dont l’écosystème est surtout constitué de déserts, plaines, dunes et régions arides. Plus de la moitié du territoire algérien est en effet constitué de zones désertiques. Ce qui rend difficile la vie des populations dans certaines régions, comme le Nord-Ouest. Pour améliorer leurs conditions de vie les populations ont eu l’idée de développer la culture de figuiers de barbarie. Le résultat est stupéfiant.
Transformer le désert en zone viable ? C’est possible
Le Nord-Ouest de l’Algérie est une région assez pauvre. Et les conditions climatiques qui y règnent n’améliorent pas les choses. Il est difficile voire impossible d’y faire pousser la moindre plante comme cela était le cas de la région de Sidi Fredj.
Cette dernière revit de ses cendres grâce à la culture de figuiers de barbarie. Cette plante de la famille du cactus jouit de vertus qui font de son nectar l’un des plus prisés dans l’industrie des huiles et de la cosmétique.
L’idée naquît d’un hasard malencontreux. L’un des habitants voulant honorer un cadeau à lui fait par une connaissance vivant à quelques kilomètres de Sidi Fredj. En plantant son figuier celui-ci n’aurait jamais cru qu’il pousserait au point d’inciter les voisins à sauter le pas et eux-aussi pratiquer la culture du figuier de barbarie.
Le figuier de barbarie, une plante aux mille vertus
Des vertus médicinales et nutritionnelles sont attribuées au figuier de barbarie. Sa pulpe une fois pétrie peut servir à fabriquer de la confiture. Tandis que ses fleurs sont utilisées pour la conception d’une tisane aphrodisiaque.
Cependant, c’est surtout l’huile produite par la presse de ses figues qui est ultra-prisée. Le litre peut être écoulé à plus de 2 000 euros. Cette huile est notamment utilisée dans la conception de produits cosmétiques.
Le figuier de barbarie au secours d’une zone désertique
La culture de ce type de cactus a pris une telle ampleur que la région de Sidi Fredj est passée en quelques années de région menacée de désertification à région où le tourisme se développe. Pour ceux qui aiment admirer les plantations à perte de vue de figuiers de barbarie.
Selon l’AFP, la production d’huile de figuier a atteint des sommets l’an dernier. Avec 1 000 litres écoulés. En 2019, les producteurs locaux visent une production de 7 000 litres.