Depuis 1950, la température moyenne des massifs pyrénéens s’est accrue de 1,2 degré et les répercussions se font déjà sentir, notamment dans les stations de basse ou de moyenne altitude. En effet, les volumes annuels des précipitations ont baissé de 2,5 % tous les 10 ans. Il est également constaté que la fonte des glaciers semble être devenue irréversible. Ainsi, pendant les 35 dernières années, le nombre de glaciers recensés a diminué de plus de 50 %.
La situation en 2019
On constate aussi un accroissement des conséquences des canicules qui se traduisent notamment par des incendies de forêt ou par des éboulements. Certaines espèces animales sont également devenues plus rares comme c’est le cas de certains oiseaux de haute montagne. La situation est aggravée par l’arrivée d’espèces animales nuisibles pour la végétation.
Les perspectives
D’après les spécialistes de l’Observatoire pyrénéen du changement climatique, une baisse de 50 % de la quantité de neige présente sur les massifs pyrénéens d’ici 2050 est probable. Ceci s’explique par le risque d’une hausse des températures comprise entre 1,4 et 3,3 degrés à l’horizon 2050.
Cela signifie que pendant les 30 prochaines années l’épaisseur moyenne de la neige à 1 800 m d’altitude pourrait être réduite de moitié et que la durée annuelle d’enneigement pourrait diminuer de plus d’un mois. D’autre part, il faut prendre en compte un risque accru d’accidents naturels tels que les glissements de terrain, les avalanches ou les inondations.
Il est évident que cette réduction de l’enneigement va entraîner des conséquences sur le tourisme dans les Pyrénées. L’attrait des stations de sports d’hiver situées à une attitude basse va se réduire. Mais la baisse du tourisme hivernal pourrait être compensée par une progression du tourisme en été, tandis que les stations les plus hautes vont tirer leur épingle du jeu avec une concurrence réduite. Pour mieux connaître les ressources touristiques des Pyrénées, il convient de consulter le site les principales stations des Pyrénées.