Pour solutionner la problématique liée à l’engorgement de nos villes du fait du trop-plein de véhicules, diverses options sont à l’étude. Parmi lesquelles les voitures volantes, les taxis volants, les drones porteurs de passagers, et même des véhicules aquatiques qui transiteront sur la Seine. Une nouvelle option vient d’être conceptualisée, il s’agit du Supraways. Un savant mélange de téléphérique et d’aérotrain futuriste. Le projet n’en est encore qu’à ses balbutiements, mais il s’annonce très prometteur.
Supraways, un projet français avant tout
C’est à la start-up française éponyme que l’on doit ce projet de téléphérique 2.0. Une sorte d’aérotrain se mouvant dans les hauteurs tel un téléphérique. Firme française à la tête de laquelle siège un certain Claude Escala (anciennement pionnier dans l’industrie du solaire), Supraways pourrait même lancer deux démonstrateurs de son très intéressant moyen de locomotion dès 2024.
Supraways, la solution aux bouchons et à la pollution automobile ?
Tandis que les actuels moyens de transport en commun ne fonctionnent qu’à des horaires bien précis, le Supraways sera disponible 24 h/24 et 7 j/7. Par ailleurs, son concepteur parle d’un débit pouvant atteindre les 10 000 passagers par heure aussi bien à l’aller qu’au retour.
L’aérotrain du futur fonctionnera comme un bus. Le passager indique sa destination, puis attend la première navette se présentant et se rendant sur ce lieu. De l’espace est même prévu pour les personnes à mobilité réduite.
Supraways : avant tout une question de rentabilité
Ce projet farfelu a tout pour plaire aux pouvoirs publics et aux acteurs privés du secteur du transport. En effet, Supraways ne coûterait que 8 à 10 millions d’euros au km. Il est donc moins coûteux que le tramway ou le téléphérique. Ce qui pourrait représenter son principal argument de vente.
De plus, compte tenu du fait qu’il est dépourvu de chauffeur, le coût d’exploitation de cet aérotrain du futur est lui aussi très bas.
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