Au moment où de plus en plus d’engins à roues capables de décoller se perfectionnent toujours plus, un cours dont l’enseignant n’est autre que Sebastian Thrun envisage de délivrer un permis pour voiture volante. Cet examen serait donc le bienvenu à l’heure de la conquête du ciel.
Les véhicules volants : un marché de plus en plus attractif
Après plusieurs crashs de voitures volantes largement relayés par les médias, comme ce fut le cas pour celle d’AeroMobil en 2015, de nouveaux prototypes semblent convaincre. Celui de Volocopter, un taxi volant conçu par une start-up allemande baptisée e-volo, est sur la bonne voie. Ce dernier a effectué un vol concluant pendant le CES de Las Vegas. Airbus a aussi réussi à faire voler pendant 53 secondes un aéronef nommé « Vahana », à Pendleton dans l’Oregon.
Le PAL-V Liberty, un aéronef néerlandais ayant trois roues, va bientôt commencer un tour du monde. Cette machine aux pales rétractables atteindra 160 km/h sur terre et 180 km/h dans les airs. Uber envisage pour sa part de créer une flotte volante tandis qu’Elon Musk veut faire décoller à la verticale un roadster.
Un code des airs pour très bientôt ?
Si faire décoller des engins n’est plus un problème, il faudra créer des capteurs anticollisions efficaces pour empêcher les véhicules d’entrer en collision. L’absence de panneau de signalisation dans les airs rendra aussi difficile l’organisation de la circulation. Le seul recours serait de centraliser la circulation avec des tours de contrôle qui posséderont une puissance de calcul exceptionnelle.
Une réalité, un drone-taxi à Dubaï :
Toutes ces limites ne posent pas de problèmes à Sebastian Thrun, professeur à Stanford. Il dirige le Stanford Artificial Intelligence Laboratory (SAIL), dont il est l’un des pionniers. Il a initié sur la plateforme Udacity des cours pour apprendre à manœuvrer un appareil volant. Son cours baptisé « voitures volantes et conduite autonome » permet de coder le logiciel de voitures volantes tout en s’exerçant sur un simulateur de vol.