Prédestinée à un certain confort, Emma Orbach a fait le choix, par conviction, d’un mode de vie totalement autosuffisant en vivant seule au cœur de la forêt… depuis 17 ans !
Emma Orbach, aujourd’hui âgée de 62 ans, a eu une enfance tout ce qu’il y a de plus traditionnel. Après de brillantes études, elle choisit pourtant de suivre une voie alternative, loin de la société de consommation qui va à l’encontre de ses principes. Elle vit tout d’abord aux côtés de son mari et de ses enfants au sein d’une communauté autonome puis quelques années plus tard, les aléas de la vie la poussent à changer de cap.
Elle part vivre en solitaire au milieu des bois, dans une petite hutte qu’elle construit de ses mains. Démunie d’eau courante et d’électricité et située à 15 minutes à pied de la première route, elle vit comme une Hobbit et est comme coupée du monde. Un mode de vie minimaliste et déconcertant dans notre monde ultramoderne, qu’elle savoure chaque jour et dans lequel elle trouve son équilibre.
Rétrospective d’un personnage hors-norme
Après des études de chinois à l’université d’Oxford, Emma fait la connaissance de son futur mari, ingénieur de son état. En 1993, tous deux fondent la ferme de Brithdir Mawr, un Eco-Village situé non loin de Newport en Écosse. Cinq ans plus tard, en 1998, la communauté compte 22 membres, dont 12 adultes et 10 enfants. Mais rapidement, les autorités administratives viennent rompre la sérénité ambiante en reconsidérant les droits de propriété et en ordonnant la démolition des lieux. Si le groupe obtient finalement gain de cause face à la justice, les déboires administratifs résultant de cet épisode ont raison du couple, qui finit par divorcer. Un moment clé pour Emma, qui décide alors de partir s’installer seule au beau milieu de la forêt, à l’ouest du Pays de Galles.
Un quotidien rythmé par la communion avec la nature
Emma y bâtit elle-même son propre toit, une hutte, avec le minimum syndical : de la terre, du bois et des végétaux. Elle lui trouve même un nom, « Tir Ysbrydol », qui veut dire « terre d’esprit » en gallois. Entièrement autonome, elle élève quelques animaux (7 poules, 3 chèvres et 2 chevaux) et cultive ses propres fruits et légumes pour pouvoir se nourrir. Pour couvrir ses besoins en eau, elle se rend jusqu’à une petite source, non loin de son habitation. Parmi ses passions, la lecture et la harpe, qu’elle a pour habitude de jouer à la tombée de la nuit.
Bien qu’Emma soit très peu en contact avec la civilisation, elle n’est pas entièrement recluse. Ses enfants, aujourd’hui âgés d’une trentaine d’années, lui rendent régulièrement visite. Bien entendu, smartphones et ordinateurs sont proscrits ! Elle reçoit aussi des promeneurs et autres touristes, à qui elle offre son toit pour la nuit. Leurs différents dons lui permettent de régler sa redevance d’occupation à la municipalité, qui s’élève à 63 £ mensuels (soit un peu plus de 75 €).
Un modèle économique alternatif pensé dans le respect de l’Homme et de l’environnement, qui lui procure une véritable harmonie intérieure. Elle a dans l’idée de bâtir d’autres maisons sur le même modèle que la sienne, pour en faire profiter les gens qui aimeraient vivre une telle expérience.
Vu sur Daily Mail et Mr Mondialisation
Combien de gens vivent de cette façon en France?