Découvrez de nouvelles manières de finir votre vie: des enterrements alternatifs aux obsèques spatiales, ce domaine n’aura plus de secret pour vous.
La population mondiale ne cessant d’augmenter, de plus en plus de citoyens de notre planète doivent coexister mais aussi davantage de morts doivent être inhumés. De plus, on constate que les cadavres ne veulent plus se décomposer dans les cimetières, il y a donc un problème de place dans ces endroits et les nations ne savent plus trop quoi faire de leur défunt. Comme on a pu le voir, les rites funéraires à travers le monde sont très divers, mais nous n’avons pas encore fait le tour de la question puisque désormais, il existe des pratiques originales en la matière, et notamment écologiques.
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1. Obsèques spatiales
Faire un tour dans l’espace est le rêve de beaucoup de gens, mais ce n’est pas forcément réalisable de son vivant, du moins pour le moment. Par contre, il est possible de toucher la lune une fois que l’on est décédé. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe des obsèques qui consistent à envoyer dans le cosmos des capsules contenant vos cendres. Plusieurs possibilités s’offrent à vous: errer dans l’univers indéfiniment, être en orbite autour de la Terre, atterrir sur la lune, ou bien finir en particules en traversant l’atmosphère. Les sociétés Celestis et Elysium Space ont déjà prévu d’envoyer 9 sondes lunaires d’ici 2018.
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2. La promession
Promessa organic est une entreprise suédoise qui vise à promouvoir une nouvelle forme de funérailles intitulée la promession. Il s’agit de plonger le corps d’une personne décédée dans de l’azote liquide pour le refroidir et le rendre friable. Ensuite, il est soumis à des vibrations afin de le réduire en particules fines : un aimant permet de récolter les éléments métalliques qui peuvent se retrouver dans l’organisme lors d’accidents comme des broches, des plaques, afin de les recycler. Le reste de la poudre est placé dans une urne biodégradable. C’est une technique écologique car elle ne rejette pas de mercure toxique pour l’environnement contrairement à la crémation.
3. L’aquamation
Quand on meurt, on peut choisir un des quatre éléments naturels pour traiter son corps: la terre avec l’enterrement traditionnel, le feu avec la crémation, l’air avec les obsèques spatiales, et maintenant l’eau ! En effet, au Canada, le complexe Le Sieur a développé le concept d’aquamation qui consiste à remplacer le feu par l’eau pour l’incinération. Pour cette société, finir sa vie dans l’eau est un peu un retour aux sources puisque l’on naît dans cette matière. Le liquide va petit à petit dissoudre le corps jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les os, ils sont alors réduits en cendres et rendus aux proches.
4.- Une portée écologique
Quand on sent que la fin est proche, on peut avoir des regrets sur sa vie. On cherche alors à être utile une dernière fois pour des personnes en donnant son corps à la science, ou en pratiquant le don d’organes, mais aussi en faisant un geste pour la nature. En effet, quitte à mourir, autant le faire de façon écologique pour ne pas polluer davantage la planète. Il existe différents procédés pour se faire incinérer ou enterrer de façon alternative.
On peut par exemple utiliser une combinaison biodégradable qui va permettre de décomposer le corps plus rapidement et servir de nourriture à de petits organismes, ou bien encore se faire enfermer dans une capsule funéraire afin de servir d’engrais pour un arbre. En tout cas, ces pratiques ont l’avantage de ne pas nuire à l’environnement et d’avoir une seconde vie…
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