Ruralisation des villes: un mouvement agricole pertinent et durable pour une amélioration globale de la qualité de vie.

Pollution atmosphérique, nuisances sonores, production massive de déchets… la ville n’a pas toujours bonne réputation. Pourtant, avec la progression de l’agriculture dite « urbaine », elle tend de plus en plus à se redessiner et à se moderniser. Outre les notions d’embellissement du paysage et de mise à profit d’espaces inutilisés, elle apporte une bouffée d’oxygène aux citadins, mais aussi aux insectes pollinisateurs, qui retrouvent une once de nature dans cet environnement outrageusement bitumé !

À lire aussi : Tendance écolo-urbaine: 6 façons d’être branché et éco-responsable

Sécurité et qualité alimentaire

Qu’elle prenne la forme de plate-bandes, de potagers partagés, suspendus (balcons, rebords de fenêtre, toits, etc.) ou même verticaux (tours, parois et autres structures géantes) en vue d’optimiser au maximum l’espace, cette forme de végétalisation permet aux citadins de bénéficier de fruits, céréales et légumes bio sans pesticides ni OGM, frais et de saison. Parce que dans cette société ultra industrialisée, la souveraineté alimentaire est un droit pour tous !

Sensibilisation à l’environnement et principes sociaux

Permettant de faire face aux objectifs urbains contemporains en soutenant notamment l’économie locale, l’idée de cette pratique est aussi de pallier aux besoins alimentaires dans les pays pauvres, et a contrario de lutter contre la surconsommation dans les pays développés.

Pour nourrir les 12 millions d’habitants que compte l’Île-de-France, 7200 tonnes de nourriture sont importées chaque jour. Le « circuit court » qui découle de l’agriculture urbaine est donc bénéfique tant pour les producteurs que pour les consommateurs (accessibilité des aliments, réduction de leur coût et de leurs emballages…), mais également pour la planète (diminution des transports et donc des émissions de CO2). Par ailleurs, la sauvegarde de la biodiversité est à son tour assurée par la culture de variétés anciennes.

Dans cette pratique, est également inclus l’élevage de volailles, lapins et pigeons pour la valorisation des déchets, et de moutons pour l’entretien des espaces verts.

Ces espaces encouragent enfin l’échange entre citoyens, favorisent la création d’emplois et axent sur la notion de loisir. Le jardinage a aussi des vertus éducatives et même thérapeutiques. Au final, tout le monde y trouve son compte !

À lire aussi : Écosystème : les hôtels à insectes au cœur de la biodiversité

Crédit photo principale : Wikimedia – Linda

Ça vous a plu ? 4.5/5 (22)

Partagez maintenant.

Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

Publiez votre avis