Alors qu’un petit chien avait été momifié et enterré il y a très longtemps, des chercheurs ont pu réaliser une autopsie sur lui.

C’est dans le pergélisol russe qu’une stupéfiante découverte a été faite au mois de juin dernier. Sur ce territoire gelé en permanence, un chiot de 12.400 ans a été retrouvé dans le sol en République de Sakha. Appelée Tumat Puppy, par rapport à son village d’origine, cette espèce canine appartient à un genre éteint depuis de nombreux siècles.

Le corps de l’animal a été retrouvé scellé dans le pergélisol et il s’est momifié avec le temps tout en gardant un état de conservation très impressionnant.

Une autopsie incroyable sur un spécimen ancien

Dans la vidéo (ci-dessous) vous allez pouvoir assister aux premiers examens qui ont été faits sur le chien. Bien qu’il semble être compact et ressemble à une masse difforme, les chercheurs ont pu identifier des zones vitales très bien conservées, à savoir le cœur, les os, les poumons, l’estomac, et surtout le cerveau: partie la plus importante à étudier.

Si le chiot est un peu sec et plein de terre, l’IRM a révélé certains détails sur sa mort: a priori ce serait un glissement de terrain près de la rivière qui aurait causé sa perte. On peut voir après nettoyage que son pelage est encore en bon état, ainsi que ses dents. Le degré de conservation est entre 70 et 80% ce qui est remarquable quand on sait qu’il a vécu il y a plus de 12.000 ans.

L’espoir de faire renaître cette espèce de chien

Appartenant à une civilisation très ancienne, sa découverte va permettre d’avoir des connaissances supplémentaires sur le peuple de cette région. De plus, ce n’est pas le seul spécimen à avoir été retrouvé à cet endroit. En effet, les chercheurs pensent qu’il fait partie de la même portée qu’un autre chiot (femelle cette fois) trouvé sur le même site en 2011.

Grâce aux avancées scientifiques et aux caractéristiques étonnantes de conservation de ces deux animaux, il sera sans doute possible de les cloner afin de faire réapparaître ces canidés dans l’écosystème. D’ailleurs au moment de l’autopsie, le professeur Hwang Woo-Suk, expert en la matière était présent à cet événement. En fonction de la qualité de l’ADN retrouvé sur les tissus, il va chercher à recréer de toute pièce cette espèce disparue, mais c’est encore loin d’être une réussite.

Crédit photo principale : Capture d’écran

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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