Selon un rapport récemment publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, un quart des décès dans le monde sont causés par l’insalubrité environnementale chaque année.

D’après un rapport de l’OMS publié le 15 mars, la pollution serait une cause directe d’AVC, de maladies respiratoires et de maladie infectieuses. Elle provoquerait chaque année la mort de 12,6 millions de personnes.

Des décès inévitables

Basé sur les tout derniers chiffres sur les risques environnementaux, ce nouveau rapport est particulièrement alarmant. En effet, plusieurs facteurs seraient responsables du développement de maladies pouvant entraîner la mort, comme « la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition aux substances chimiques, le changement climatique ou le rayonnement ultraviolet ».

D’après le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, ces décès sont inévitables: « la santé de la population passe par la salubrité de l’environnement. Si les pays ne prennent pas des mesures afin que les populations vivent et travaillent dans un environnement sain, des millions de personnes continueront à tomber malades et à mourir prématurément. »

1.7 millions d’enfants décédés des suites de la pollution

Alors que l’Asie du Sud Est et le Pacifique Occidental sont les régions les plus touchées par le fléau de la pollution, ce sont également les plus jeunes, de moins de 5 ans ou les personnes âgées de plus de 50 ans qui sont les plus vulnérables. Sur les 12,6 millions de décès enregistrés en 2012, 1,7 million d’enfants et 4,9 millions d’adultes âgées de 50 à 75 ans sont décédés des suites de la pollution.

Cependant, certaines améliorations méritent d’être soulignées: le nombre total de décès imputables à l’insalubrité environnementale est passé de 13,3 millions, il y a dix ans, à 12,6 millions aujourd’hui. Pour les chercheurs de l’OMS, cette amélioration s’explique par une baisse du nombre de personnes touchées par une maladie infectieuse ou le paludisme grâce à « une amélioration de l’accès à l’eau potable et aux moyens d’assainissement, ainsi que par un meilleur accès à la vaccination, aux moustiquaires imprégnées d’insecticide et aux médicaments essentiels. »

Soucieuse de continuer dans cette voie, l’OMS lance un appel au monde entier: il faut « investir d’urgence dans des stratégies destinées à réduire les risques environnementaux dans nos villes, nos logements et nos lieux de travail, en favorisant par exemple le recours à des technologies propres pour la préparation des repas, le chauffage et l’éclairage ».

Poursuivre la lutte contre le tabagisme

Aussi, l’OMS appelle à poursuivre la lutte contre le tabagisme pour tenter d’enrayer les maladies cardiovasculaires, respiratoires, mais aussi certains cancers dont souffrent particulièrement les fumeurs et réduire les dépenses de santé.

Crédit photo principale : Wikimedia – Andreas Habich

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Jessica, journaliste aguerrie avec une solide expérience en gestion de projet et rédaction web, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle capte l'attention par des contenus précis et percutants, couvrant les évolutions médiatiques avec rigueur et clarté. Contact : [email protected].

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